lundi 28 octobre 2019

Les écrans ne sont pas les gros méchants, ça dépend ...

Les écrans ne sont pas les gros méchants, ça dépend de comment ils sont utilisés.
Ils peuvent enrichir, comme ils peuvent appauvrir : le temps passé devant les écrans n'est pas mauvais, à 3 conditions.
1- si c'est du temps partagé, pour être en relation avec l'adulte, et non pas un temps "déconnecté", isolé (pour l'occuper pendant que l'adulte puisse s'occuper de son côté);

2- s'il a beaucoup de temps dans sa journée pour du jeu actif, pour bouger, jouer dehors et socialiser activement;Les enfants de la maternelle dansent spontanément sur une musique qu'ils improvisent à l'aide du logiciel Otomata. École Le Tremplin, Gatineau, mai 2011.

3- s'il évite la lumière bleue des écrans en soirée, ce qui peut retarder le dodo. La lumière bleue n’a pas que des conséquences négatives. Elle augmente le niveau d’éveil, et la capacité d’attention, de concentration et de mémorisation. Bref, selon l'association des optométristes du Québec, un peu de lumière bleue employée au bon moment est utile.

Quelle place doit-on donner aux écrans dans la vie des enfants?
Capsule vidéo par l'AQCPE et Ensemble pour l'éducation

mercredi 9 octobre 2019

Analyse du potentiel de différents types de situations d’apprentissages au préscolaire


Par Anne Mauffette

Quels types d’expériences favorisent davantage d’apprentissages fondamentaux chez les jeunes enfants? Comment s’assurer que ce qu’on leur propose leur permette de se développer dans tous les domaines et d’acquérir progressivement l’ensemble des compétences spécifiées dans les programmes? Toute proposition à visée pédagogique mérite d’être examinée quant au potentiel éducatif qu’elle recèle.

Prenons le jeu par exemple. Le vocabulaire cache souvent des situations différentes. Même si on croit s’entendre sur le sens du mot « jeu », celui-ci est considéré et vécu de façons très variables selon les milieux. 
Dans une classe, le jeu peut être au cœur du curriculum : on lui réserve de longues plages de temps, et l’organisation physique, ainsi que le matériel sont planifiés en fonction de le favoriser. Les autres activités de la journée sont souvent en lien avec les observations faites par l’enseignante durant le jeu des enfants. 
Dans d’autres classes, le jeu est parfois utilisé comme récompense : une période de quinze minutes, après avoir fini l’activité principale, plus importante…si on a du temps. Cette période consiste alors parfois en quelques jeux de table dits « éducatifs »  ou « jeux de règles, » mis à la disposition des enfants. 
Dans certains cas, il n’y a qu’une période, le vendredi après midi, qui peut être retirée si les enfants « n’ont pas bien fait ça». Il y a même des classes où on n’a pas le temps de jouer; une enseignante explique la non-existence du jeu  « parce que je suis en milieu défavorisé et j’ai trop de choses à leur montrer». La récréation (quand elle existe) devient alors le seul lieu de jeu.

Ces différentes conceptions du jeu correspondent à des conceptions pédagogiques différentes et des idées sur la place du jeu au préscolaire, mais surtout sur la conception qu’on a des enfants et de l’enfance. Elles n’auront pas toutes la même portée, les mêmes effets ou bienfaits.

Quelques idées d’expériences à faire à l’extérieur

  Par Anne Gillain Mauffette Il ne s’agit pas de reproduire une classe à l’extérieur avec tableau etc. mais de profiter de ce que l’exté...