vendredi 30 août 2019

La différence entre le jeu et le travail


Certains chercheurs distinguent une différence critique entre le jeu et le travail. Le jeu est principalement une activité que choisit la personne pour elle-même plutôt qu'une prescription venant d'une autre personne. Il s'agit d'un processus et non un produit ou un résultat prévu. Le travail, d'un autre côté a un objectif défini et un résultat précis.
Le jeu n'est pas une perte de temps, mais plutôt du temps passé à la construction de nouvelles connaissances à partir des expériences précédentes
Le jeu est spontané et volontaire
Image du site PreK+K sharing, 1er février 2012

Travail planifié et dirigé par l'adulte.
Image du site PreK+K sharing, 1er février 2012


Selon Doris Bergen (Play as the Learning Medium for Future Scientists, Mathematicians, and Engineers, American Journal of PLAY ):
Pour qu'une activité soit considérée comme du jeu, l'expérience doit inclure un contrôle de l’intérieur, une habilité à manipuler et à inventer la réalité et une forte pulsion de motivation à jouer. Si les parents et les éducateurs essayent d'étiqueter des expériences comme du jeu mais auraient en réalité des conditions particulières pour l'activité, alors celle-ci deviendrait du travail et non du jeu. Par exemple, il est impossible de jouer avec des cartes mémoires qui ont pour objectif de faire mémoriser à l'enfant ce qui se trouve sur chaque carte. Ce n'est pas du jeu et l'enfant fait rapidement la différence entre un jeu pur et du travail déguisé en jeu.

Toujours selon Bergson, le médium du jeu, tel que décrit et illustré ci-dessus, a des avantages par rapport au travail : 
  1. Le jeu sert de moyen de communication pour des enfants qui ne sont pas toujours articulés dans d'autres moyens de communication.
  2. Le jeu leur permet d'examiner des matériaux et essayer des techniques dans des initiatives artistiques ou créatives.
  3. Le jeu permet d'exprimer des idées et de poursuivre leurs buts avant le développement complet de leurs habiletés langagières.
  4. Le jeu est un médium dans lequel l'enfant peut risquer sans les conséquences du monde réel.
  5. Le jeu permet à l'enfant de se sentir puissant, d'exprimer des idées fortes et de produire des effets excitants.
  6. Le jeu promeut un environnement optimal pour apprendre, dans lequel les enfants peuvent fonctionner et s'épanouir naturellement.

lundi 12 août 2019

Histoires en images, 3e partie de Histoires autour d'un rétroprojecteur

Par Anne Mauffette

Suite de Le bestiaire de Guillaume



Godzilla








Le sauvetage du caniche
La somnambule




La poursuite du voleur




Les autres enfants ont vite reconnus les personnages représentés par Zoé.

 Suite :     Compositions abstraites et représentatives








Compositions abstraites et représentatives, 4e partie de Histoires autour d'un rétroprojecteur


 Par Anne Mauffette

Suite de Histoires en images

Exploitation d’un matériau


J’avais présenté aux enfants le catalogue de l’exposition d'Alexandre Calder montrant des sculptures en métal. Guillaume a décidé de ne choisir que des objets en métal pour une composition sur le rétroprojecteur.



Exploration des couleurs : transparences et superpositions.

«Si on essayait ça» propose Nathan en montrant les papiers transparents de couleurs. Il essaie succèssivement d’abord le jaune, puis le mauve puis le rouge.Je me demande tout haut ce que cela ferait si on mettait deux couleurs l’une sur l’autre. Il essaie et en met trois. Esthétiquement satisfait, il me demande de prendre une photo.



Un plus grand a fait la composition. Le petit veut faire bouger les couleurs sur le mur.




Recherche de symétrie, alignements






Compositions représentatives

Un géant

Objet volant non identifié







L'auto

Inventer des histoires, 5e partie de Histoires autour d'un rétroprojecteur

par Anne Mauffette

Suite de Compositions abstraites et représentatives



J’ai proposé  à trois enfants d’âge scolaire, qui n’avaient jamais joué avec le rétroprojecteur, de créer ce qu’ils voulaient. Ils ne veulent pas travailler à plusieurs , alors ce sera chacun son tour.


Étienne a fait une première création :



Quand il dit qu’il veut faire des montagnes, je lui offre différents papiers dont  du papier ciré .







Voyant que la forme qui ressemble à un soleil est opaque, il place un morceau d’acétate jaune en-dessous.  Puis il place des petites pierres rouges. « Le rouge, c’est du feu». Le feu détruit tout :







C’est au tour de Maria :



Elle utilise plusieurs types de matériaux : superposition d’acétates de couleurs, pierres de couleur plus et moins translucides et formes prédécoupées de l’histoire des trois petits cochons. « Il s’en va à sa maison». Elle utilise le même procédé qu’Étienne pour le soleil. Ensuite, elle aussi veut ensuite tout détruire.



Vincent commence avec un petit personnage : un surfer. Il découpe un acétate bleu (je leur en avais montré l’effet auparavant) en pente : une énorme vague.
Lui aussi veut ensuite tout détruire (et plus tard est un peu déçu que je n’ai pas pris de photo de l’image modifiée).







Étienne fait une autre création






Il a d’abord dessiné sur un acétate puis superposé des formes (et une plume pour les cheveux).




Il commence tout de suite une histoire où tout est finalement détruit. 










Suite : Inventer des histoires

Quelques idées d’expériences à faire à l’extérieur

  Par Anne Gillain Mauffette Il ne s’agit pas de reproduire une classe à l’extérieur avec tableau etc. mais de profiter de ce que l’exté...