jeudi 20 octobre 2022

La Prévention par le jeu et l'exploration a bien meilleur goût!


Quelques réflexions suite à la troisième séance sur les interventions préventives au préscolaire faite le vendredi 15 octobre 2022 et présentée par Marie-France Morin, Line Laplante, Caroline Erdos, Corinne Vincent et Kathleen C. Durand.

Par Anne Gillain Mauffette

-        Le jeu - le vrai- constitue un important facteur de protection. Entre autres, il diminue le cortisol chez les enfants, réduisant ainsi leur niveau de stress et leur accordant un certain niveau de bien-être, nécessaire à tout apprentissage. Hormis  dans la section par rapport à la motricité, le lien entre le jeu et la prévention n’est pas évoqué dans la présentation.

 

Voir le Résumé du Rapport de l’American Academy of Pediatrics : Utiliser la puissance du jeu comme mode principal d'apprentissage pour les enfants au préscolaire :

https://jeulibrequebec.blogspot.com/2021/02/utiliser-la-puissance-du-jeu-comme-mode.html

-      Le jeu contribue au développement de comportements pro-sociaux un important facteur dans la prévention et  ignoré des présentatrices.

 

-        En fait, le jeu est aussi un facteur de réussite éducative - car c’est de cela dans le fond qu’il s’agit- permettant le développement des 40 composantes (ici rebaptisés les «déterminants») du programme dont évidemment ceux de la motricité, du langage et de  la lecture/ écriture, des mathématiques, etc.

Voir : Comment les différents types de jeux aident-ils les enfants d’âge préscolaire à développer les composantes de la lecture et de l’écriture :

https://jeulibrequebec.blogspot.com/p/p_26.html

-        Les présentatrices,  passent aussi sous silence l’importance des fonctions exécutives dans la réussite éducative, qui sont essentiellement développées dans le jeu et nécessaires à l’éveil de l’écrit.

                                                        Photo: Garden Gate Development Center

Voir : Trop d'activités dirigées peuvent nuire aux fonctions exécutives:

https://jeulibrequebec.blogspot.com/2019/05/trop-dactivites-dirigees-peut-nuire.html

Voir : Le développement exécutif par le jeu :

https://jeulibrequebec.blogspot.com/p/le-document-executif-par-le-jeu.html


       - Certaines présentatrices semblent avoir une vision très réductrice de la prévention, axée surtout sur l’enseignement systématique des lettres. Elles établissent un cloisonnement entre le jeu (facteur de promotion) et les facteurs de préventions axés sur l’enseignement explicite systématique.

Le programme-cycle d'éducation préscolaire en est un de découverte, d’exploration et de recherche avec les enfants. Cela ne transparaissait pas dans cette présentation. Ce programme est inspiré du socio constructivisme (mot honni par certains), les éléments de la présentation sur l’écrit, basés sur le béhaviorisme.

Bien sûr nous sommes tous d’accord pour aider les enfants à devenir des bons lecteurs et scripteurs mais l’enseignement systématique formel de la lecture  n’est pas la seule manière d’y arriver. Il peut même nuire à la motivation de certains enfants et aux garçons en particulier (justement ceux dits « vulnérables» ou «à risque»).

- Dans le Powerpoint, une des auteures  cite, entre autres, le rapport du National Reading Panel américain (2008). Mais ce rapport a été très critiqué aux États-Unis et le National Early Literacy Panel (2009, dans Miller et Almon 2011) a été obligé de reconnaître qu’il n’y avait pas de différence significative au niveau des résultats en lecture/écriture dans les programmes basés sur le jeu et ceux qui ne le sont pas. Étant donné l’importance du jeu dans l’équilibre et le développement global de l’enfant, ces méthodes didactiques ne se justifient pas.

Alors pourquoi mettre l’accent sur cette approche uniquement? Hors de l’enseignement systématique, point de salut?

Il y a pour apprivoiser  l’écrit des façons plus proches de la manière d’apprendre des enfants et plus respectueuse de l’esprit du programme : les chansons, comptines, rimes, la musique, le  jeu symbolique, les échanges, la lecture de livres par l’adulte, par l’enfant, la dictée à l’adulte, l’apprentissage différencié et progressif -soutenu et par l’enseignante- des lettres de son nom et de ceux des camarades, de ceux qu’il aime, le jeu avec les lettres, ainsi que les projets, les sorties, etc.


Ici l’enfant a copié les mots : terre et feuilles.

 

Comme le dit si bien Hélène Makdessis : On doit favoriser l’entrée dans l’écrit «En faisant écrire les enfants avec leurs propres hypothèses, leur faire écrire les messages qui leur tentent…». (Communication privée)


Voir aussi: Le jeu symbolique soutenu par l'enseignante est plus efficace que l'enseignement explicite de la lecture : https://jeulibrequebec.blogspot.com/p/le-jeu-symbolique-soutenu-par_25.html

 

 

   -  Certaines présentatrices  font fi des méta-analyses et des recherches qui vont à l’encontre de leur théorie.

Pour un autre son de cloche, voir:L’enseignement systématique de la lecture : Quelques recherches:

 https://drive.google.com/file/d/1KxCfDSTA2DkRpqLE3l0e2moxXp6827UG/view?usp=sharing

 

L’insistance sur l’enseignement de  toutes les lettres et sur les syllabes risque de donner ceci :

Fait vécu récent: Une petite fille rentre à la maison «c’est plate à la maternelle, on ne fait que des syllabes» dit-elle en étirant le mot. Elle est déjà tannée de l’école.

Pour voir des alternatives :

 Les lettres, parlons-en (1):

PDF: https://drive.google.com/file/d/1-0S7TPkqFUQYkzvx0LDf4k7jWSYBx7jF/view?usp=sharing

Les lettres, parlons-en (2)

PDF: https://drive.google.com/file/d/1kOg8FXKJEs_6jZaJAyq4RJa15U7A6BXi/view?usp=sharing

Savoir raconter des histoires: une habileté à développer au préscolaire :

https://jeulibrequebec.blogspot.com/2021/12/savoir-raconter-des-histoires-une.html

 

-        La vision qu’on a de l’enfant dans le programme est celle d’un enfant compétent, prêt à apprendre. Dans la présentation on affirme que la moitié de la population enfantine est à risque et qu’il faut la «cibler». Il s’agit des garçons. Je m’insurge contre ce déterminisme de leurs trajectoires.  S’il y a plus de garçons qui décrochent ce n’est pas parce qu’ils n’ont pas appris leurs lettres assez tôt. Il y a pleins d’autre déterminants qui entrent en jeu au cours de leur scolarisation (des méthodes  trop stationnaires et contraignantes, des activités non signifiantes pour eux,  le manque de valorisation de leur unicité, le nombre trop grand d’enfants dans les classes,  le manque de soutien pendant  leur parcours, etc.).

 

-    Les méthodes didactiques proposées amènent leurs lots de tests dont on peut douter de la pertinence, car ces tests ne donnent pas un portrait réel de l'évolution de l'enfant dans tous les domaines de développement.

Voir : Accueillir d’abord: Que penser des tests universels de dépistages précoces?

https://jeulibrequebec.blogspot.com/search?q=Accueillir+d%27abord

 

Conclusion :

Notre programme est très bien fait, puisque il comprend toutes les composantes (renommés « les déterminants») pour assurer la réussite éducative qui guident les enseignants dans leur travail. Les enseignantes interviennent de toutes sortes de façons, à tout moment de la journée, pour soutenir les enfants dans leurs apprentissages et renforcer certaines habiletés. Les gestes préventifs (de groupe ou individuels) se font là, au quotidien, dans le rythme naturel de la classe, selon les observations des enseignantes et les besoins des enfants. Cela peut être à travers du matériel, un commentaire et surtout à travers leur présence attentive, bienveillante et encourageante. Et si besoin est, elles font appel à d’autres intervenantes (quand il y en a). Les autres enfants participent également à la construction des savoirs des uns et des autres.

Ne pourrait-on pas avoir une vision  plus holistique de la prévention?

Le programme avec ses deux périodes de jeu libres nous indique la voie. Gardons le cap! 

Avant de choisir vos stratégies par rapport à la lecture/écriture, je vous invite à lire les recherches citées plus haut sur les désavantages et avantages des unes et des autres. Faites-en part à vos directions, orthopédagogues, TES, conseillères pédagogiques, enseignantes de première année, ainsi qu’aux autres enseignantes de maternelle dans votre milieu.

 

mercredi 12 octobre 2022

Quelques idées pour souligner l’Halloween autrement


 Par Anne Gillain Mauffette

 

Quoiqu’on ne soit pas obligées de célébrer l’Halloween dans notre milieu, en en rajoutant sur l’aspect commercial de cette fête, il reste que c’est un événement important dans la vie de la plupart des enfants.

L’idée de se promener la nuit est déjà en soi toute une affaire. Croiser des gens, entendre des sons parfois effrayants en est aussi une autre. Mais le plaisir du déguisement reste intense et celui de recevoir des bonbons aussi.

Comment respecter l’excitation des enfants sans trop y contribuer (ils le sont déjà assez!).

Peut-être n’avons-nous pas besoin de décorer toute la classe avec toutes sortes de choses préfabriquées ou fabriquées par nous.

Mais nous pouvons insérer dans les différents coins du local et des activités de petits éléments qui peuvent faire allusion à cette journée, tout à fait spéciale. Ainsi nous ne bousculons pas le quotidien des enfants et intégrons naturellement certaines caractéristiques spécifiques de cette fête. Et nous stimulons leur créativité.

Nous en profiterons pour que l’enfant puisse:

-          Découvrir de nouveaux outils et formes d’expression

-          Développer son imaginaire et découvrir celui des autres

-          Développer sa motricité fine, son schéma corporel, la notion du temps

(l’alternance du jour et de la nuit ).

-          Etc.

Et pour aborder certains thèmes :

-          La nuit, le noir, la lune, les étoiles, les animaux de la nuit

-          Les fruits et légumes de la saison (dont la fameuse citrouille bien sûr et toutes les courges qui peuvent prendre toutes sortes de couleurs et de formes).

-          Parler de nos peurs : de qui de quoi, quand? « Avez-vous déjà eu peur? (Être perdu, la guerre, la Covid, le premier jour de classe,  le noir, l’orage, les clowns - oui, ils font peur à certain- , des bruits, les serpents…)

-          Les transformations (se déguiser en…, les masques, la «magie»)

-          Les déguisements dans différentes cultures (les carnavals)

-          La sécurité

On pourrait, par exemple, étoffer certains coins pour l’occasion :

-          Un coin maquillage bien sûr.

 Photo Anne Mauffette

 

-          Un coin de fabrication de potions magiques et de super pouvoirs. Il suffit d’ajouter des petites bouteilles attrayantes et de l’eau colorés ou des articles à mélanger à de l’eau (peinture aquarelle, crayons feutres qui ne fonctionnent plus bien par exemple).

Photo Anne Mauffette

 

 

-          Dans le coin lecture : Lire et rajouter dans le coin dans notre bibliothèque bien en vue des livres sur les dragons, sorcières etc.

https://www.gallimard-jeunesse.fr/9782070633340/j-ai-un-probleme-avec-ma-mere.html

 

Exemples : Le problème avec ma mère de Babette Cole. Le monstre poilu, d’Henriette Bichonnier, C’est moi le plus fort de Mario Ramos, L’araignée de Eric Carle, La chauve-souris d’Élise Gravel, Les Hiboux (dans Savais-tu?), etc.

 

-          Inventer des histoires collectives ou en petits groupes et les illustrer (Un petit chat noir perdu, rencontre… etc.)

 

-          Jouer avec la lumière

· Avec le rétroprojecteur : inventer des histoires : contes traditionnels revisités, le château hanté, etc. Dessiner des personnages sur des acétates ou en découper dans du carton…

Photos Anne Mauffette


· Sur la table lumineuse : dessiner dans du sable noir.

Cette activité convient aux tout-petits de même qu’aux plus grands.

Enfant de deux ans
Ici il y a des acétates e couleurs sous le plateau transparent rempli de sable noir.

                                Photos Anne Mauffette

Fait par une jeune fille de 15 ans. 

· Faire un théâtre d’ombres

· Projeter nos ombres sur le mur. Entrer et sortir de la lumière.

Dessiner notre ombre projetée sur une feuille sur le mur.

· Sur la table lumineuse laisser les enfants déposer de la peinture et explorer leurs sensations tactiles et visuelles.

 

-          Dans le coin expression plastique :

Dessin

                            Photo Suzanne Axelsson,

· Dessiner au fusain. Dessin à l’encre de chine. Dessin au stylo de bille noir. ·Dessiner avec plusieurs crayons feutres attachés ensemble.

· Dessin à la colle sur fond noir. Quand c’est sec, compléter avec des pastels de couleurs.

· Dessiner avec un crayon blanc. Passer à un autre enfant qui pour découvrir le dessin doit aller à l’atelier de peinture et appliquer une couche de peinture noire diluée.

· Technique de grattage sur papier noirci.

Photos Anne Mauffette

· Dessines sur des citrouilles, des courges

 

· Dessiner, peindre un monstre (après avoir écouté le Monstre Poilu par exemple) ou en faire un en collage. On s’interroge d’abord : «Qu’est-ce que cela prend pour qu’un personnage soit un monstre?»). En dessiner à la craie sur la cour d’école ou sur le trottoir.

 

      Peinture

 

· Fournir des feuilles en formes rondes ou en cloche dans le coin peinture. : cela pourra être des visages…ou des citrouilles et des fantômes.

· Utiliser des couleurs de circonstance : orange, vert mauve, noir

· Peindre avec des objets (branches «de balais»)

                                                Photo Thinking with Materials: Project ZeroHarvard

 

· Peindre sur un papier ou carton à plat, avec des araignées en caoutchouc ou plastique pendues au bout d’un fil

· Peindre de vraies petites citrouilles

 

· Peinture en relief (boursoufflée). Avec de la farine et de l’eau (en parts égales) en ajoutant de la gouache liquide , le tout dans une bouteille de plastique ( style ketchup).

Photo: Mairtown Kindergarten

· Placer des disques de papier au fond d’une essoreuse à salade Déposer des gouttes de peinture (gouache légèrement allongée d’eau dans une bouteille style ketchup). Tourner la manivelle. Ouvrir, surprise! (Process art, Transformations)

· Parsemer de la poudre de gouache avec des tampons d’ouate, puis vaporiser avec de l’eau… Surprise! (Transformations)

     Modelage

·  Les enfants risquent de voir des squelettes dans leur tournée. Pour apprivoiser ce concept les      enfants peuvent examiner des os.

 Ils peuvent tâter leurs doigts («les os sont durs»). Regarder des radiographies. Puis ensuite en regardant l’image d’un squelette, en réaliser un en pâte à modeler ou en glaise.

Puis faire un squelette en pâte à modeler ou en glaise.

 

     Assemblages

· Fabriquer des masques (les divisions dans les paniers de fruits donnent de bons résultats en ajoutant des boutons, plumes, paillettes, rubans, etc.).

Le Roi et la Reine de la Forêt.                Photos Anne Mauffette
Un oiseau bleu

Le carton ondulé peut aussi être utilisé (on peut coller et brocher des choses dessus). On en fait un cylindre et on le passe sur notre tête.

· Fabriquer des chapeaux (en papier journal, carton, etc. (sans modèles).

· Lire La pincesse dans un sac de Robert Munsch. Puis confectionner des costumes avec de grands sacs de papier sur lesquels on ajoutera tout ce qu’on peut coller ou peindre (serpentins, papiers, bouchons, etc.)

· Avec de perforeuses en forme d’étoiles et de lune, faire des cartes.

· Choisir des retailles oranges et vertes et coller sur un fond contrastant (jaune ou bleu). Ajouter des papiers phosphorescents, brillants… des disques de papiers mauves (qu’on trouve dans les paniers de pêches).

· Fabriquer des bonhommes en courges auxquelles on ajoutera des éléments (des cheveux en paille ou en bâtonnets, de la mousse…).

      Impressions

· Imprimer avec des éponges (ou des semelles découpées) des formes variées (des formes géométriques sur fond orange ou autre).

· Imprimer des formes sur le thème de l’Halloween.

Cet enfant a d’abord dessiné la maison avec un grand escalier, puis commente: «C’est dans le grenier les fantômes dansent. C’est là aussi qu’il y a des toiles d’araignées. Le squelette est tombé dans l’escalier et s’est cassé des os. La sorcière attend son amie sorcière qui s'en vient sur son balai.». Photo Anne Mauffette

 

· Imprimer avec des objets hétéroclites (filets, bouchons, chaines) sur des sacs en papier (bruns ou blancs), à poignées, qui deviendront des sacs pour leurs bonbons.

· Faire des bandes de papier orange et imprimer à la peinture noire.

 

Note : il est préférable d’essayer soi-même la technique proposée pour prévenir les difficultés que pourraient avoir les enfants (peinture trop épaisse ou trop liquide, etc.

 

-          Jeux moteurs :

Se déplacer comme des insectes (quadrupédie ventrale, dorsale), comme des robots, des astronautes, un géant ou tout personnage proposé par les enfants (un ours, des zombies?) avec ou sans musique.

 

-          Jeux musicaux : faire des sons avec nos voix ou avec des objets de la classe qui peuvent faire peur (le vent, l’orage, des craquements, etc…)

 

-          Jeux en groupe

· Jouer dans le noir avec des lampes de poches, pour apprivoiser le noir.

· Tisser une toile d’araignée avec de la laine en roulant la boule d’un enfant à l’autre ( les enfants sont assis en cercle). Ou utiliser des Kaplas ou autres matériaux recyclés pour construire une toile géante. Ou avec des plaques à petits clous.

· Par petits groupe, créer des dragons en boîtes de cartons ou tissu et les enfants se placent ensuite en-dessous (costume de groupe). On va faire un tour dans les corridors ou sur la cour.

On peut aussi individuellement en créer des petits. Avec du matériel de recyclage ou de la pâte à modeler.

Ou encore simplement en dessiner


-          Construction

Regarder le film Tchou Tchou de l’ONF par exemple. Il s’agit d’un dragon qui détruit toute une ville sur son passage. Deux enfants le transforment en train pendant son sommeil. Cela pourra déclencher des jeux de blocs. https://www.onf.ca/film/tchou-tchou-fr/

-          Menuiserie

Avec de vrais outils, les enfants vont scier dans de petites citrouilles.

Photos Anne Gillain Mauffette

-          Jeux de sable

Regarder le film : Le château de sable de l’ONF : des créatures bizarres mais sympathiques surgissent du sable mais la tempête gronde. Beaucoup d’exploitations sont possible dans le sable mais aussi dans la glaise. https://www.onf.ca/film/le_chateau_de_sable/

-          Sciences

· On en profitera peut-être, si l’intérêt est  là, pour commencer faire un projet sur les animaux de la nuit (souris, ratons laveurs, insectes, oiseaux et autres nocturnes).

· Après avoir fait l’activité des ombres mentionnée si-haut, un projet sur les ombres la nuit (y en a-t-il et quand?) mais aussi de jour pourrait fasciner les enfants.

· Faire de la cuisine. Préparer une pâte à biscuits par exemple. Puis les découper avec des emporte-pièces, les faire cuire et les glacer (mesures, transformations, motricité fine). Cela convient à tous les âges.

Photo Anne Mauffette

-           Casse-têtes et jeux de société :

En ajouter dont les thèmes sont pertinents. Le jeu « Les Fantômes de Hape, par exemple,  demande de la dextérité et de la retenue. Quatre fantômes en bois vont progresser de couleur en couleur sur un parcours de jeu, selon le cercle dans lequel seront propulsés l’araignée, la chauve-souris ou la souris.

-          Sur les murs : on peut afficher des déguisements de différents carnavals dans le monde (Bâle, Binche, Rio, Etc.). Cela stimulera les enfants dans leurs créations.

 

Conclusion

Bien sûr on choisira les activités qui nous paraissent possibles, selon les intérêts des enfants, nos ressources, nos valeurs et celles des familles.

Il y a des enfants qui ne se déguisent pas à l’Halloween, cela ne fait pas partie de leur culture familiale. Il faut en tenir compte. On peut discuter en groupe : est-ce qu’il y a d’autres occasions où ils se déguisent? Où ils décorent leurs maisons? Ou bien où ils arborent des habits spéciaux?

On laissera le matériel habituel à la portée des enfants pour permettre aux enfants que ce thème ou ces matériaux n’intéressent pas ou pour lesquels les fêtes sont interdites, de continuer à créer leurs propres réalisations. On acceptera aussi que les enfants détournent l’usage des matériaux proposés.

On tiendra aussi compte de la sensibilité des enfants  (leurs peurs). Bref, on adaptera nos activités en conséquence.

Quelques idées d’expériences à faire à l’extérieur

  Par Anne Gillain Mauffette Il ne s’agit pas de reproduire une classe à l’extérieur avec tableau etc. mais de profiter de ce que l’exté...