lundi 12 juin 2023

Observer les enfants au quotidien et dans le jeu pour évaluer leurs progrès, mais pas seulement… : Première partie

 Par Anne Gillain Mauffette

 Pour voir l'article au complet: https://jeulibrequebec.blogspot.com/2023/06/observer-les-enfants-au-quotidien-et.html


 

C. (5ans), explore les formes circulaires en faisant d’abord une pizza puis une roue de bicyclette (représentation symbolique, formes, grandeurs). Photo : Froebel Trust

 

 






« Observer avec une attention et une conscience accrue augmente la possibilité de vraiment voir comment l’enfant apprend et sa façon d’être». (Fleet Patterson and Robertson 2017)

« L’observation seule, n’est pas suffisante. Il faut que nous comprenions ce que signifie ce que nous voyons, entendons» (John Dewey)

Introduction :

Pourquoi observer ? Pour pouvoir soutenir les enfants dans leur développement et leurs apprentissages.

«L’enseignement intentionnel commence avec des observations et une documentation systématique du développement et des apprentissages des enfants» (Gronlund, 2014, dans Ardelean1).

À travers l’observation nous tentons de cerner l’enfant dans sa totalité, pour le comprendre et faire une évaluation authentique de celui-ci.

 L’observation des enfants au jeu est une entreprise fascinante, absorbante et surprenante. Nous savons toutes que le temps de jeu des enfants est un moment privilégié pour acquérir des informations en observant les enfants, car ils y démontrent tous leur acquis et la richesse de leurs jeux ainsi que les aspects à parfaire. Mais ils y révèlent aussi leurs intérêts. On va découvrir leur vie, leurs motivations. On va pénétrer leur pensée et les raisons de leurs actions et décoder leurs sentiments.

Ces observations peuvent être spontanées ou planifiées. Elles vont nous guider dans l’élaboration des situations proposées par la suite.

En fait, dans notre pratique quotidienne, nous nous servons de l’observation tout le temps et nous évaluons continuellement les enfants en remarquant ce qu’ils font, comment ils le font, leur développement, leurs apprentissages visibles, cherchant à les comprendre pour mettre cette compréhension à bon usage.

L’observation et l’évaluation font partie du processus de curriculum émergent c'est-à-dire d’une planification qui s’adapte et évolue en fonction des enfants.

Il s’agit du cycle de l’observation :

-          Planification (l’environnement, les situations, le matériel, l’horaire, les déplacements, etc.).

-          Implantation

-          Observation

-          Interprétations

-          Réflexion (seule ou avec d’autres)

-          Évaluation

-          Ajustements et individualisation

C'est en fait, une boucle sans fin où l’adulte planifie un environnement, du matériel, des expériences; observe et documente ce que les enfants font et disent (et ne disent pas verbalement); analyse et interprète ces informations; revisite la documentation avec les enfants et si possible avec d’autres adultes afin d’avoir plusieurs points de vue; planifie les adaptations à faire, les nouvelles possibilités à proposer et recommence le cycle.

 


 Observer le monde à travers plusieurs angles et lentilles.

L’interprétation collaborative des observations recueillies, lorsque c’est possible, s’avère fort utile.

Photo dans Observation and Assessment

 


On nous a appris qu’une observation se devait d’être objective : on décrit ce qui se passe sans faire de suppositions; on consigne des faits.

Mais une fois ces informations consignées, il faut bien les interpréter. S’interroger sur le sens de ce qu’on a noté. Et interpréter veut nécessairement dire subjectivité. D'ailleurs, juste par le choix de ce qu’on observe, on est déjà dans la subjectivité. On est influencé par ce qu’on connait du développement de l’enfant, nos théories pédagogiques, notre vision de l’enfance et de l’enfant, ce qu’on valorise, notre bagage culturel et familial, nos expériences comme enfant, notre genre, notre idée de la « normalité», nos préjugés, les hypothèses que nous avons déjà en tête, etc.

 

Les fonctions de l’observation :

Quand on pense observation/évaluation, on pense tout de suite que cela s’applique à un enfant.

On peut en effet s’attarder à des aspects d’un enfant en particulier :

·  Son état émotionnel (vitalité, expression faciale et corporelle, passivité, retrait)

· Son développement physique et moteur

· Sa concentration

· Sa persévérance

· Sa motivation, son engagement

·  Son langage

 








Exemple :

G. «Où est ma toque ?» demande-t-il. (vocabulaire). Le voilà qui confectionne un dessert (exploration des quantités, des liquides et des solides, degré d’absorption, etc.). Découvrant une pipette. Il prend de l’eau. Il laisse tomber des gouttes dans le sable. Cela fait des traces. Il dit : «Je fais des lettres» (intérêt pour l’écrit).

· Ses façons de communiquer verbalement et non verbalement

·  Son niveau d’interactions avec l’adulte, avec un ou des enfants

· Sa perspective de l’autre

Exemple : 18 Janvier (Z. 5ans)

Z. montre un petit tatouage temporaire de serpent qu’elle a reçu à la garderie scolaire. Elle me fait remarquer qu’il brille. Elle explique qu’elle espérait bien l’avoir. Elle s’était dit, en le voyant, que les filles ne le voudraient pas (sans doute pas un thème apprécié) et les garçons non plus, parce que trop « cute». Mais en fait, c’est elle qui a pu choisir la première et donc elle a pu l’avoir. Quand je lui signale qu’elle avait fait de bonnes hypothèses, elle me répond « Je devine dans leur tête».

Note : C’est intéressant de voir comme elle est capable de réfléchir sur la pensée, les intentions probables des autres. Cette capacité d’imaginer la perspective d’un autre est essentielle pour comprendre l’autre et avoir des rapports harmonieux avec l’autre. C’est aussi une capacité nécessaire pour la compréhension en lecture (intention du personnage, justification de l’action). On voit que Z. est capable d’inférences et aussi de métacognition (penser à propos de sa pensée).

· Sa créativité, flexibilité

· Ses connaissances sur le monde

Exemple: Aujourd’hui, G.(5 ans) a fait un dessin de toutes sortes d’insectes.

Il  les nomme en les pointant : «J’ai fait deux libellules, deux abeilles, une mouche. J’ai même fait un moustique (l’orange et bleu avec son dard noir), une fourmi et une coccinelle. J’ai fait un papillon monarque (l’orange et noir) et un bleu (ses préférés) et un rayé de mon imagination»

En plus de sa capacité d’observation et de représentation des insectes et son vocabulaire, je remarque combien sa motricité fine s’améliore : il contrôle beaucoup mieux son geste et peut faire des formes plus petites. Je note aussi que dans ces trois derniers dessins il diversifie ses représentations et intérêts car jusqu’à présent, beaucoup de ses dessins représentaient des personnages de films de super héros.

· Les concepts qu’il aborde

Exemple :

G. (5 ans) joue pour la première fois au jeu de société «Trouble». Il est concentré et sourit. Je constate qu’il sait lire les chiffres de 1 à 6 sur le dé, et rapidement. Il bouge bien son pion de case en case (en comptant de vive voix) même si quelque fois il a tendance à compter la case où il est (concept de nombre et correspondance un à un).

· Les schémas qu’il développe (joindre, envelopper, cacher, transporter, aligner, faire des rotations, trajectoires,  etc.)

Exemple :

E. (4 ans) joue avec les autos. Il attache souvent des petites cordes avec des crochets à toutes sortes de choses. Il est la remorqueuse (un personnage d’émission pour enfants ?).

Note : lui fournir un rouleau de corde pour qu’il puisse dérouler, couper et attacher ensemble des choses pour les tirer, soulever.

· Son intérêt pour l’écrit

Exemple : Z. 5 ans, 2 février

J’avais mis sur le tableau magnétique, des lettres magnétiques.

J’avais inscrit :            route

Et en dessous du r : s

                                    t

                                    j

Elle remarque le changement, elle voit le mot. Je le lui lis.

Puis je lui montre qu’en remplaçant la lettre initiale on forme d’autres mots : soute (à bagages), toute, joute («de soccer» lui dis-je, «non, de chevaliers» rétorque-t-elle). Ensuite elle me dit : Si dans soute on remplace le t par p ça fait soupe». 

Elle a donc compris comment en mettant les lettres dans un certain ordre on obtient différents mots. Elle est en bonne voie vers la lecture/écriture.

-          · Etc.

Mais l’observation peut s’attarder au contexte, à un objet d’étude, à un individu, à un groupe,  au résultat de nos interventions, à nous-mêmes. Elle peut avoir plusieurs buts et prendre plusieurs formes selon sa fonction.

En fait il faut d’abord définir la raison pour laquelle on veut observer. Cela va nous orienter dans notre choix du sujet de l’observation et de la méthode ou des méthodes qu’on veut utiliser (notes, vidéos, enregistrements, etc.).

Elle peut avoir comme objectif d’aider l’adulte à:

-          Mieux comprendre les enfants 

-          Identifier les apprentissages visibles et invisibles, c'est-à-dire moins évidents 

-          Surveiller leurs progrès 

-          Identifier des aspects à développer

-          Planifier des situations d’exploration/apprentissage, le matériel, l’organisation 

-          Communiquer avec les parents, les enfants, et autres personnes impliquées dont les administrateurs

-           Remplir les fameux bulletins 

-          Rédiger les portraits des enfants

Mais on peut aussi vouloir examiner :

-          L’atmosphère de la classe

-          Des aspects de l’aménagement  (coins surpeuplés ou délaissés, rangement du matériel, etc.)

-          Quelles activités provoquent l’engagement des enfants

-          Quelles différences entre l’engagement des filles et des garçons pour certaines activités; comment les atténuer?

-          Quels types d’activités créent plus de communications?

-          Où et comment des disputes commencent-elles, qu’est-ce qui les exacerbe?

-          Les interactions dans le groupe

-          Qui joue avec qui? Y a-t-il des exclusions à répétition?

-          Comment des amitiés sont en train de se créer

-          Les stratégies de pensées des enfants, leurs trouvailles, leurs habiletés et connaissances

Exemple :

En arrivant G. annonce : je vais faire un dessin. Il choisit les crayons feutres et les met sur la table. Il se met à dessiner utilisant un crayon, le rebouchant consciencieusement et le remettant dans son boitier. Puis en reprend un autre…À un moment donné, il décide de vider les deux boîtiers à côté de lui et reprend son manège. Je comprends alors qu’il voulait utiliser toutes les couleurs et voyant que c’était difficile de se rappeler quelles couleurs il avait déjà utilisées, il a trouvé une stratégie : en les mettant dans un tas et en les prenant un à un et les rangeant systématiquement dans les boîtiers, il pouvait savoir ceux qu’il n’avait pas utilisés (il y en avait beaucoup). Je l’entends qui commente de temps en temps : «Ça c’est un beau rose» ou «il y a encore de la place ici».

Il a travaillé pendant trente minutes !



(Exploration des couleurs, persévérance, stratégie d’organisation, suit son plan, sens esthétique, estimation de l’espace, prend soin du matériel).

-          





   


  -    Mieux comprendre certains comportements

-          Un domaine de développement (ex : le langage des enfants) ou une habileté particulière (la motricité fine par exemple).

-          Une activité spécifique

Exemple : Ce que les enfants apprennent en jouant dans le sable et l’eau.

On a bien sûr toujours en tête les composantes des programmes qui nous régissent (Programme cycle pour les maternelles, Accueillir la Petite Enfance pour les CPE).

L’observation va faire partie de notre planification; on va prévoir des temps pour le faire et les moyens qu’on va utiliser.

 

L’évaluation

Quant à l’évaluation, il y a plusieurs raisons d’évaluer :

pour mieux comprendre et enseigner

- pour des raisons administratives et rendre compte

- pour faire de la recherche

- pour informer les parents du cheminement de leur enfant

Et plusieurs formes d’évaluation : formative, diagnostique, sommative, environnementale et informative.

-           L'évaluation formative veut suivre le progrès  de l’enfant. C’est un processus constant, puisque l’enfant évolue tout le temps et qui sert à illustrer certains domaines de développement et d’apprentissages, des sentiments, des relations sociales, etc. Il s’agit de mieux comprendre l’enfant pour adapter nos interventions ainsi que pour planifier pour le groupe. Elle renseigne aussi l’enfant sur ses réalisations et progrès.

-           L'évaluation diagnostique  identifie les obstacles à certains apprentissages et certains domaines où l’enfant a besoin d’aide particulière. Elle est généralement réservée à des spécialistes.

-          L'évaluation sommative se passe à certains moment (trimestre, fin de parcours) et cherche à établir la somme des progrès réalisés et des apprentissages.

Si faite sous forme de «tests», centrés sur certains critères, elle ne donne pas beaucoup d’informations sur la façon d’apprendre de l’enfant ou sur certains domaines non mesurés.

Les tests, même s’ils ont encore cours, ont pourtant été très critiqués pour les jeunes enfants. Cette forme d’évaluation qui cherche à mesurer le développement selon des normes préétablies donne une image très partielle des enfants et a des impacts sur le contenu dans les classes qui a tendance à s’aligner sur ces critères étroits et à diminuer ou carrément exclure d’autres activités.

Il y a bien sûr d’autre façons de noter les progrès des enfants (sans notes, ni cotes, ni étiquettes) dont le portfolio,  la documentation.

-           L'évaluation environnementale n’est pas centrée sur une enfant en particulier, même si l’observation des enfants en fait partie, mais tente d’évaluer la qualité de l’environnement offert en termes d’équipements, du type de relations avec les adultes, des activités proposées, etc. Elle donne des pistes de choses à améliorer.

-          L'évaluation informative concerne le partage d’informations sur les enfants, entre les parents et les enseignantes. Le portfolio en serait un exemple, des échanges par internet aussi ainsi que la documentation partagée.

Pour choisir la forme d’évaluation, on peut se poser la question suivante : Comment cette évaluation va-t-elle aider les apprentissages ?

En principe, l’évaluation ne devrait pas être une interruption de la vie quotidienne mais un processus constant de ce que les enfants font et comment ils le font.

 

Les techniques d’observations :

Il y a aussi plusieurs techniques d’observation:

-          Naturaliste :

C’est une approche écologiste qui a l’avantage de faire un portrait de l’étendue et de la complexité d’une variété de comportements. Cela se passe toujours dans le contexte naturel de l’enfant et tient compte de sa situation en général. L’observateur va noter tout ce qu’il peut de ce qu’il voit (ou l’enregistrer). Le désavantage est la quantité d’information avec laquelle on doit composer. En général, on écrit au temps présent.

 Cela s’appelle en Nouvelle Zélande des «Learning stories», des récits d’apprentissages au Nouveau Brunswick, la narration pédagogique en Colombie Britannique et documentation pédagogique à Reggio Emilia et ailleurs.

-          Les vignettes

Il s’agit de faire un court rapport d’un événement du quotidien qui est écrit comme une histoire. Cela peut être quelques lignes ou un paragraphe. On y décrit  actions et les interactions des enfants. Cela donne l’impression au lecteur d’être là. Cela permet le partage d’expériences avec les autres. Toutes les vignettes étant uniques, elles sont des illustrations d’un moment.

Exemples : 22 janvier.

G. (3 ans) fait tourner une toupie. La toupie tourne longtemps. Je dis : « elle tourne pendant une éternité». Il commente : « éternité, éternuer ». Il fait preuve de discrimination auditive et de conscience phonologique.

Ce n’est qu’avec leur accumulation qu’on peut tracer un portrait de certains aspects de l’enfant.

Un  mois plus tard : « Croix ça rime avec Roi» dit G. (discrimination auditive, conscience phonologique, notion de rime).

Quelques semaines plus tard : G. dit : « danger, c’est comme ange». Il s’agit du milieu du mot ce qui est plus difficile que le son initial ou de la fin du mot.


-          L’approche des écoles préscolaires de Reggio Emilia :

On ne peut pas passer sous silence, les stratégies pédagogiques des écoles de Reggio Emilia qui font de l’observation et la documentation le cœur de leur fonctionnement et qui bâtissent toutes les expériences proposées aux enfants à partir de celles-ci.

Ces écoles fournissent une abondante documentation sur les processus utilisés par les enfants et les enseignantes elles-mêmes. Celles-ci (elles sont deux dans la classe) vont noter sur une grande feuille les dire des uns et des autres dans les moments de discussions. Elles documentent les productions des enfants (dessins et représentations en 3 D) et les mots des enfants, par des écrits, des photos et des vidéos et y intègrent leurs réflexions et décisions. Elles présentent souvent le tout sur des panneaux. Cela donne beaucoup d’informations aux enfants, parents  ou toute personne intéressée sur ce qui se passe dans le groupe. Cela provoque des discussions qui amènent d’autres éclairages sur les expériences vécues et qui seront, elles aussi, documentées. Tout cela trace un riche portrait des enfants, du groupe ainsi que de leur pédagogie. Cela peut aussi prendre la forme d’un journal pour chaque enfant et de publications.

Cette documentation sert d’évaluation continue.

-          L’échantillonnage (Time Sampling et Target Child) :

Des observations faites pendant une minute à plusieurs reprises, dans une heure, qui peuvent être centrées juste sur un enfant ou sur un espace dans le local selon ce que vous cherchez à voir : exemple suivre un enfant pour voir dans quoi il s’engage et avec qui, combien de temps, la fréquence d’un comportement ou vérifier la fréquentation d’un coin par combien d’enfants pendant combien de temps et leurs interactions

-          Les fameux « checklist» (grilles à cocher) :

 On y observe des  aspects précis prédéterminés du comportement des enfants.

Le désavantage de ces «tests» est de passer sous silence (et de nous rendre aveugles) à la richesse de l’individu en se concentrant sur la mesure de dimensions choisies, facilement mesurables et l’atteinte de certaines normes. Les critiques évoquent la stigmatisation et l’étiquetage qui en résulte quand les professionnels sont trop centrés sur des critères et normes de développements étroits.

Cela peut entraîner des attitudes de compétition, de l’anxiété chez les parents, une sous- évaluation ou surévaluation des capacités de l’enfant et une rigidité à propos des progrès de l’enfant.

Par contre les grilles peuvent être utiles pour évaluer la sécurité d’un terrain par exemple.

-          Une note sur les photos et vidéos et enregistrements pendant que les enfants jouent:


Ces trois photos témoignent d’une communication entre ces deux enfants  et de leur intérêt l’un pour l’autre (développement social). Photo Garden Gate

Les photos sont le moyen le plus rapide pour garder des traces d’un moment, d’un processus, d’une réalisation et un moyen efficace pour réactiver notre mémoire et celle des enfants.

Enregistrer les conversations des enfants pendant qu’ils « travaillent» la glaise ou la pâte à modeler, va vous donner une mine de renseignements utiles.

Installer une caméra dans le coin bloc ou le coin de jeu symbolique et laisser aller l’enregistrement, n’est pas difficile. On regardera l’enregistrement plus tard et choisira des séquences à partager avec les enfants ou les parents en ajoutant des commentaires pour ceux-ci.

Apprendre à observer, c’est-à dire à voir et écouter et décrypter le sens les actions des enfants et arriver à utiliser les mots justes pour décrire des comportements dynamiques, complexes, est difficile; mais heureusement on s’améliore avec la pratique.

Pour voir la deuxième partie:https://jeulibrequebec.blogspot.com/2023/06/observer-les-enfants-au-quotidien-et_12.html

Pour imprimer le document au complet en pdf: https://drive.google.com/file/d/1PGm87O1-ezlKf6NaFbxFGXBWqNld88Hr/view?usp=sharing

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