Selon une étude récente au Québec, la réponse est oui :
Une étude réalisée en 2018 auprès de 111 enseignantes à l’éducation préscolaire, en exercice au Québec, a mis en évidence que la plupart des enseignantes ayant participé à l’étude ressentent une pression à adopter des pratiques scolarisantes pour les premiers apprentissages du langage écrit.
La pression ressentie prend la forme d’attentes élevées envers un apprentissage concret de l’écrit et envers une préparation pour la première année, lesquelles ne correspondent pas aux attentes prescrites par les programmes d’éducation préscolaire.
Une des formes de pression souvent identifiée par les participantes est la proposition/imposition d’utiliser des trousses pédagogiques conçues pour un enseignement systématique de la lecture. Cette pression vient principalement de la direction d’école, la commission scolaire.
La pression ressentie par les enseignantes pour l’éducation préscolaire
Par Krasimira Marinova et Roxane Drainville
Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
Une étude réalisée en 2018 auprès de 111 enseignantes à l’éducation préscolaire, en exercice au Québec, a mis en évidence que la plupart des enseignantes ayant participé à l’étude ressentent une pression à adopter des pratiques scolarisantes pour les premiers apprentissages du langage écrit.
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Image by _Alicja_ from Pixabay |
La pression ressentie prend la forme d’attentes élevées envers un apprentissage concret de l’écrit et envers une préparation pour la première année, lesquelles ne correspondent pas aux attentes prescrites par les programmes d’éducation préscolaire.
Une des formes de pression souvent identifiée par les participantes est la proposition/imposition d’utiliser des trousses pédagogiques conçues pour un enseignement systématique de la lecture. Cette pression vient principalement de la direction d’école, la commission scolaire.
La pression ressentie par les enseignantes pour l’éducation préscolaire
Par Krasimira Marinova et Roxane Drainville
Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
Revue canadienne de l’éducation
42:3 (2019)
42:3 (2019)
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