Par Anne Gillain Mauffette
On pourrait
sans doute trouver des solutions à toutes ces «problèmes». Faire un coin
menuiserie à l’extérieur quand la saison le permet, inviter un parent habile à
venir assister au début l’éducatrice ou l’enseignante et les enfants.
Vous n’avec
pas de banc de travail, qu’à cela ne tienne, une grosse ou quelques grosses
souches (40 cm. de large par 25-30 cm. de haut) feront l’affaire. Les enfants
pourront clouer directement dedans pour s’exercer. Ou encore une table à pique
nique dehors ou une vielle table solide, aux pattes coupées si nécessaire, pour
être à la bonne hauteur pour les enfants.
On a souvent
peur qu’un enfant se fasse mal avec des outils mais un enfant peut tout aussi
bien se faire mal dans les structures de jeu à l’extérieur mais il ne nous
vient pas à l’esprit de les faire disparaître ou les interdire.
Tous les
enfants sont intéressés par la nouveauté : un coin menuiserie va attirer
autant les filles que les garçons si on ne laisse pas ces derniers s’en
accaparer. Pour encourager les filles à participer il faut qu’il y ait des
images où l’ont voit des femmes travailler dans les métiers de la construction
et ce autant dans le coin menuiserie que dans les livres. Ainsi tout le monde
aura l’occasion de développer ses habiletés.
Car les
apprentissages sont nombreux.
Les apprentissages
La
menuiserie est un bon moyen pour amener les enfants dans leur zone proximale de
développement. Ce que les enfants peuvent faire et apprendre est toujours en
extension grâce à la nature ouverte de l’activité qui demande aux enfants de
résoudre des problèmes.
La résolution de problème est un
composante importante de cette activité alors que les enfants trouvent les
façons de tenir les morceaux de bois, de les faire tenir ensemble.
La créativité est de la partie car
les enfants doivent décider ce qu’ils vont créer, avec quoi, trouver des
méthodes alternatives de jonction des pièces.
Les enfants apprennent en regardant
les autres et avec un peu de soutien, les enfants sont très fiers de voir
qu’ils sont capables d’acquérir de nouvelles habiletés, de faire des choses
qu’ils n’étaient pas capables de faire auparavant. Ils en retirent un sentiment
de puissance et d’accomplissement. Si un enfant réussit son projet, même si ce
n’est que de scier un morceau en deux, cela renforce son estime de soi. Un
enfant qui réussit reste motivé.
Si eux enfants travaillent ensemble,
ils construisent leurs habiletés sociales.
La menuiserie améliore le degré de persévérance
des enfants et leur attention alors qu’ils se concentrent pour taper sur les
clous par exemple, placer un morceau de bois correctement. Elle améliore leur
coordination œil-main.
Elle permet de développer l’auto-
régulation car il faut faire preuve de
retenue et de patience, maintenir son intérêt malgré les difficultés
rencontrées et contrôler ses manifestations de frustration.
Cette activité peut aider à diminuer
le stress : cogner sur des clous avec un marteau par exemple ou même sur
du papier bulle.
De plus les enfants apprennent à
faire attention aussi bien à eux-mêmes qu’aux autres ainsi qu’à prendre soin du
matériel. À suivre des consignes de sécurité. Ils développent un sens de la
responsabilité ce qui augmente leur estime d’eux-mêmes.
Avec ce médium en 3D, les enfants
établissent des liens de cause à effet, font de la classification, des
comparaisons de grandeur, de la mesure, développent leur concept de nombre et
de volumes. Ils se familiarisent avec le langage mathématique : longueur
largeur, hauteur épaisseur, carré, rectangle, triangle, etc. Ils explorent la
notion d’égalité (il faut deux pièces pareilles pour faire telle chose).
Les enfants peuvent aussi dessiner un
plan de leur construction ce qui le amène à préciser leur projet, quitte à le
modifier en cours de route et ce même complètement.
Ils utilisent certains outils qui
demandent de la force et développent à la fois leur motricité fine et globale. Ils
vont parfaire leur coordination, le contrôle de leurs gestes. Ils enrichissent
leurs perceptions sensorielles (les odeurs du bois, toucher un bois lisse ou
rêche par exemple).
Ils apprennent à connaître les sortes
de bois (bois dur, bois mou) leurs textures et autres propriétés et le nom des
arbres qui les fournissent (pin, cèdre, etc.). Le vocabulaire est élargi :
noms des outils, des gestes.
Si on encourage les enfants à parler
de leur construction, on favorise le langage. Cependant il faut respecter
l’enfant qui ne veut pas commenter car si certains enfants timides savent
qu’ils doivent absolument dire des choses chaque fois, ils n’auront pas
tendance à participer à cette activité.
Quand les enfants peuvent utiliser
leurs constructions pour jouer, leur satisfaction et leur plaisir en sont
magnifiées (leurs bateaux pour jouer dans l’eau par exemple).
La menuiserie peut aussi être
l’occasion d’écriture : écrire son nom sur ou le nom de sa réalisation ou
« Ne pas toucher S.V.P.»
Ils développent des habiletés qui
leur seront utiles en dehors de l’école, des apprentissages pour la vie.
Il y a dans la menuiserie comme dans
la construction ou le dessin des stades de développement:
-
Stade 1 : À
deux ans les enfants vont empiler et désempiler les morceaux de bois, les
transporte d’un lieu à l’autre. Les mettre dans des contenants, les vider.
Même quand on leur donne de la colle, ils ont tendance à faire et défaire leurs structures. À moins de voir des enfants plus âgés à l’œuvre car ils vont alors les imiter.
-
Stade 2 : Les
jeunes enfants se familiarisent avec le bois et les outils. Ils vont clouer et
scier pour le plaisir du mouvement, d’une activité nouvelle, d’exercer leur
force et de faire « comme les grands».
Ils sont d’abord
intéressés par le processus, par l’action (à moins que l’adulte ait fixé des
buts et insiste sur une représentation.). Ils n’ont pas de plan en tête. Ils ne
cherchent pas à automatiquement à fabriquer quelque chose (même si parfois ils
nomment quelque chose après coup) : l’exploration du matériel et de
l’outil les satisfait.
L’enfant va
prendre plaisir à faire de la sciure de bois par exemple. Ou planter des clous
les uns après les autres.
Il voit son
habileté augmenter et s’en réjouit. Il et prêt à faire beaucoup d’effort pour
arriver à ses fins.
-
Stade 3 : L’enfant
va combiner des éléments en les sciant, collant, clouant. Le résultat va lui
faire penser à quelque chose et il va le nommer. Il fait des constructions simples et essaie de
nouveaux outils ( le vilebrquin par exemple) et améliore ses habiletés motrices
et techniques.
L'enfant reste très centré sur les
matériaux, ses gestes et le maniement des outils.
-
Stade 4 :
Même si le plaisir du processus demeure, l’enfant s’attarde davantage au
produit et va vouloir construire un objet spécifique souvent déterminé avant
même de commencer l’activité ou en réponse à un matériel spécial ou nouveau.
Il va
raffiner ses créations, ajouter des éléments décoratifs.
Plus
l’enfant devient habile et plus ses créations deviennent réalistes,
fonctionnelles et complexes.
Il va sans dire que plus les enfants
ont d’occasion de s’exercer, plus ils progresseront et plus ils seront fiers.
L’espace menuiserie
La grandeur de l’espace va déterminer
le nombre d’enfants qui vont pouvoir travailler en même temps. L’espace doit
être au moins assez grand au moins pour deux personnes une de chaque côté de la
table de travail par exemple. De préférence avoir un bras de distance.
Un espace au mur ou sur des tablettes
doit permettre de ranger le matériel. Des boîtes pour les morceaux de bois.
Idéalement une plaque de contreplaqué
au mur ou à petits trous, avec des crochets et dont l’emplacement de chaque
outils est marqué par un contour, va aider les enfants à remettre les outils au
bon endroit.
Des contenants pour les clous de
différentes tailles. Les enfants apprendront à discriminer les formats pour le
rangement des clous restants.
Les matériaux :
Avoir
une variété de différents morceaux de bois (forme, épaisseur, grandeur) et en
avoir une bonne quantité donne de la latitude aux enfants quant aux chois de
leurs matériaux et stimule leur créativité. On peut souvent s’en procurer dans
certains commerces.
Il
ne faut cependant pas utiliser du bois traité car la sciure est toxique.
Le
pin blanc, le cèdre, des bardeaux de cèdre, le peuplier, le tilleul sont des
bois mous qui tiennent bien les clous et la colle. Les bois trop durs vont vite
décourager les enfants. Ils ont besoin de succès tout de suite pour adhérer à
cette activité.
Des branches de 4cm à 10 cm peuvent
convenir pour scier et sont faciles à trouver. On voit souvent dans les centres
de la petite enfance et les maternelles extérieures (Forest Schools), des
enfants utiliser des scies pour scier des branches.
Du bois de plage, souvent plus mou, peuvent être pratiques pour apprendre à scier. On en trouve dans certaines régions.
On peut aussi ajouter des rondelles
de carton, des bouchons de bouteilles ou de contenants en métal et en plastique
ou en liège, de la corde, etc. Le matériel de bricolage (cartons, feutres,
peinture) doivent aussi être disponible pour que les enfants puissent
ornementer leurs créations (des drapeaux
pour les bateaux par exemple).
Les outils
-
Clous et marteaux
Le marteau est l’outil le plus facile à
manipuler donc on va le présenter en premier.
Il doit peser de 9 à 13 onces pour
être efficace (les deux premiers). Les autres sont pour les plus jeunes enfants
pour clouer sur un établi jouet ou avec des petits clous sur des surfaces
poreuses.
Certains adultes craignent que les enfants ne
se frappent avec des marteaux. Mais ils peuvent tout aussi bien se frapper avec
des blocs ou une pelle dans le coin sable ou dans la neige. Il s’agit d’abord
de limiter le nombre d’enfants qui travaillent ensemble, de connaître bien les
enfants. Laisser l’enfant choisir son compagnon de travail. Il y a moins de
risques de disputes. Il faut aussi
expliquer les dangers : ce ne sont
pas des jouets, ni des armes, on peut se blesser si on ne fait pas attention.
Il faut leur fournir des consignes claires : ne pas lever le marteau plus
haut que leur tête. Leur montrer le mouvement du poignet qui permet de frapper
sur le clou.
Une
pince à linge à la base du clou peut être utile au début pour épargner les
petits doigts. Ou encore un peigne placé en aplat autour du clou.
Il
faut éviter les clous trop longs qui vont se ficher dans le banc de travail ou
trop gros qui demandent plus de force. Des clous à tête large mais pas trop
gros aident au début.
Clouer
deux clous en diagonale vers le centre va mieux faire tenir certaines pièces de
bois.
Pour
les enfants qui n’aiment pas le bruit des coups de marteau, le port de
d’écouteurs règle le problème
-
Scier
En sciant des morceaux de bois,
l’enfant transforme leurs formes. Il pourra ensuite les combiner de manières
différentes pour faire d’autres formes et des volumes.
Les enfants
n’ont pas la force de tenir une pièce de bois d’une main et scier de l’autre. Ils
risquent de se blesser. Il faudra donc se munir d’un étau, de serres ou de
serres en C et apprendre à les utiliser u Laisser les enfants serrer l’étau du
mieux qu’ils le peuvent puis donnez vous-même un dernier tour pour vous assurer
de la stabilité du morceau de bois.
Les enfants
ne doivent pas avoir les deux pieds ensemble mais un pied un peu en avant pour
pouvoir changer le poids d’un pied à l’autre.
Scier n’est
pas une chose facile. Pour commencer faire une marque sur la pièce de bois.
Placer la scie sur la marque puis reculer la scie. Relever et replacer la scie
au même endroit et la reculer encore une fois. Puis on peut commencer à faire
l’aller retour en avant en arrière.
Un enfant de trois quatre ans va utiliser
toute sa force et le poids de son corps ce qui fait qu’il faut surveiller la
fin de coupe.
À moins que
le morceau à couper soit au sol.
-
Les
tournes-vis et les vis et les boulons
Les tournevis demandent un geste de
torsion particulier, assez difficile pour les enfants.
Un tournevis court fonctionne mieux
pour des petites mains.
Pour commencer, les enfants pourraient
dévisser des pièces (objets recyclés).
- Les chignoles, perceuses et vilebrequins.
Il faut toujours que le bout de bois
dans lequel on perce soit tenu par des
serres car cela prend deux mains pour actionner un vilebrequin à main.
Si un enfant a de la difficulté à
tenir l’outil droit, l’adulte peut tenir le manche et l’enfant va tourner.
Les enfants plus grands peuvent utiliser une perceuse électrique.
-
Les pinces
Des pinces d’électricien (sans surfaces coupantes) sont
idéales pour des petites mains.
-
Autres
matériaux et outils utiles:
-
Une règle, un mètre à mesurer souple
oll Colle à bois
Une équerre
-
Un pied de biche
-
Du papier sablé (≠ 1 à ≠ 00 ) et des blocs sur
lequel l’entourer pour poncer
-
Des rondelles
-
Des charnières
-
Des crochets
-
Des œillets
-
De la corde du fil de métal et à pêche
-
Des bouchons de bouteilles et des couvercles de
pots
-
Des retailles de cuir et de tissus
-
Des feuilles de métal
-
Des ressorts
-
Des poignées de portes ou de tiroirs
-
Du liège
-
Des rouleaux
-
Des boîtes
(en bois), des casseaux de fruits
-
Des bâtonnets de bois
-
Des moulures
-
Des cure-pipes
-
Papier aluminium
-
Etc.
Autres
conseils de sécurité
Avoir des lunettes de sécurité pour protéger les yeux. Vous
avez déjà une trousse complète de premiers soins.
Mentionner aux enfants de ne jamais mettre de clous ou de vis
dans leur bouche.
Les
outils doivent rester dans le coin de menuiserie. On ne court pas avec des
outils.
Un coin de rangement bien organisé permettra aux enfants d’entreposer
leurs outils une fois leur activité terminée.
Leur dire que si une dispute s’annonce : déposer les
outils tout de suite avant de discuter.
On demandera aux enfants incapables à ce moment là de suivre
les consignes, de se choisir une autre activité.
Rappeler de ne pas toucher aux choses des autres.
La progression dans
les expériences proposées aux enfants:
Pour les tous petits, une plaque épaisse
de «styrofaom» peut servir de surface pour planter des « Tees» de golf. Ils
peuvent aussi marteler du papier bulles.
Les petits peuvent aussi utiliser les plaquettes en formes diverses colorées avec des petits clous et des marteaux en plastique durs ou en bois. On peut aussi utiliser une petite main en plastique pour tenir les clous.
On peut aussi commencer avec des sculptures de bois avec du brin de scie et de la colle.Mais dès trois quatre ans les enfants
démontrent de l’intérêt pour les outils.
Ils peuvent commencer en clouant sur des
tuiles de plafond.
Il vaut mieux introduire un outil à
la fois pour quelques jours: on s’exerce à scier, à clouer avant de vouloir
représenter quelque chose.
La progression pour les adultes :
Vous ne vous sentez pas à l’aise à ce
que les enfants utilisent des outils : commencez avec simplement du bois
et de la colle. Les enfants peuvent quand même inventer des choses intéressantes
même si cela demande de la patience (il fait que la colle sèche).
Vous pouvez aussi vous tourner vers ce genre de jeu entre la construction et la menuiserie : les enfants apprennent à représenter des objets avec du matériel ouvert (bois et chevilles).
Vous pouvez aussi d’abord vous-même
vous familiariser avec un outil à la fois, cela vous donnera l’occasion de
constater les différentes embûches que les enfants pourraient rencontrer, puis
le présenter aux enfants.
Les enfants sont très rapides à
sentir nos craintes à propos des outils et cela influencera leurs
comportements.
Vous pouvez bien sûr vous faire
assister au début par un autre adulte plus expert que vous.
Si vous trouvez qu’un tel atelier
demande une supervision dont vous ne vous sentez pas capable, peut-être
pourriez-vous faire appel à un autre adulte (un grand parent par exemple) à
venir surveiller et aider les enfants quand l’atelier de menuiserie est ouvert.
Le rôle de
l’adulte :
- Organiser le coin menuiserie : on peut accrocher les outils sur un babillard à trous sur lequel est tracée la place de chaque outil par exemple ou des contenants avec une affichette placés à côté du banc de travail.
- Établir le fonctionnement et les consignes du coin menuiserie (nombre de personnes, etc.). Rappeler les consignes (avec des affiches faites avec les enfants au besoin).
- Présenter le matériel et les consignes en petits groupes plutôt qu’en grand groupe.
- Aider les enfants dans la conception de leur projet, leur choix de matériaux en les questionnant : que pourrais-tu utiliser pour faire les pattes de ta table? Qu’arrive-t-il si elles ne sont pas de la même longueur ? Comment poser les roues sur ton camion?
- Aider les enfants qui rencontrent une difficulté, mais pas trop pour ne pas faire le travail à leur place ce qui réduirait leur confiance en leurs habiletés: « partir» un clou, enlever un clou, aider à la sélection du clou, etc. Comme dans toute expérience, certains auront besoin de plus de soutien que d’autres.
- Cette activité doit rester un choix de l’enfant : certains vont tout de suite montrer beaucoup d’intérêt, de satisfaction et d’énergie et d’autres manqueront peut-être de confiance au début ou éprouveront le sentiment d’être inadéquat. Si un enfant abandonne, observer si c’est à cause d’un problème technique ou si l’enfant a de la difficulté à essayer de nouvelles expériences ou s’il a régulièrement tendance à abandonner facilement une tâche, un jeu.
- Documenter le travail en cours (et pas seulement le projet terminé) ainsi que les commentaires des enfants. Cela motive les enfants énormément. Et les amène à en reparler plus tard.
- Durant l’atelier, l’adulte observe les enfants. Si un enfant est fatigué ou frustré, elle va suggérer à l’enfant de faire une pause et un endroit où mettre son matériel sélectionné de côté, temporairement.
- Si un enfant annonce qu’il va faire quelque chose mais que le résultat est très différent, acceptez cela. En fait, n’ayez pas d’attente par rapport au produit final.
Les enfants vont trouver leurs propres
idées mais on peut aussi leur proposer quelques idées possibles en lien avec
leurs intérêts démontrés et en apportant du matériel suggestif : si les
enfants ont été dehors et vus des oiseaux qu’ils auraient voulu retenir, on
pourrait leur suggérer d’inventer des mangeoires par exemple.
Propositions possibles:
-
Écrire son nom sur un morceau de bois
et clouer des clous sur les lignes pour en faire un écriteau. Faire un dessin
sur le même principe.
-
Des plaquettes à clous ( géo…) avec
lesquelles ils pourront ajouter des élastiques pour faire des formes.
-
Des avions, bateaux, un train et autres
véhicules
-
Des meubles miniatures
-
Des guitares et autres instruments (un
tambourin par ecemple avec une plaque ronde et des bouchons de bouteille)
-
Des affiches de circulation pour les
jeux de blocs ou pour un circuit de tricycle ou bicyclette à l’extérieur
-
Des affiches d’adresse ou de noms de
maisons
-
Des nichoirs pour les oiseaux
-
Des cadres pour leurs œuvres
-
Des enfants ont déjà : fait une
étagère, un groupe a travaillé à concevoir une échelle, une wagonnette…
Les enfants peuvent aussi suivre des modèles choisis par eux : la créativité y est moins présente mais les enfants apprennent à lire un plan, suivre les étapes.
Des activités en lien avec la menuiserie :
-
Des visites en forêt pour identifier des arbres
- Une ou des visites sur un chantier peut être organisée donnant une meilleure idée du rôle d’un menuisier et d’autres métiers de la construction. C’est important que les enfants voient comment les outils sont utilisés hors de l’école dans le monde. Les enfants pourront «prendre des notes» et ensuite raconter ou dicter le récit de leur expérience.
- Inviter un menuisier - charpentier, un ébéniste
- Faire participer les enfants dans la préparation de l’invitation de la personne ressource (lettre à créer en collectif : qu’est-ce qu’on va écrire…, préparation de nos questions, remerciements, etc.).
- Lire des livres en rapport avec la menuiserie ou l’ébénisterie et autres métiers de la construction avec des rôles masculins et féminins ou autres.
- Regarder des œuvres d’art faites en bois, visiter de sites où sont présentées des sculptures en bois.
Inspiré par:
-
Reggio Children (1997): Shoe and meter: un projet à l’école Diana en
collaboration avec un menuisier où les enfants dessinent et décrivent au
menuisier la table qu’ils veulent. Une occasion d’apprendre à mesurer avec ses
pieds ou autres choses.
-
Reggio Chidren (2011) The Wonder of Learning : Sound Systems,
the voice of materials: un projet où les enfants inventent des sculptures
sonores avec des éléments en bois trouvés.
-
Teacher Tom’s first book.
Teaching and learning from preschoolers (2017): Charlotte’s
ladder: Un projet d’échelle élaboré par des enfants. Tom Hobson, Peanut
Butter Publishing, Seattle Washington.
-
St. Denis, Nadine (1995) : Synthèse de l‘atelier de menuiserie au
préscolaire Université du Québec à Hull Mai 1995
-
Woodwork/Carpentry with
Young Children: https://www.myece.org.nz/activities-for-childhood-learning/257-woodworking-carpentry-young-children#ixzz6vPYXMwsC
-
Et tous les enfants que j’ai fréquentés
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