La documentation et les récits d'apprentissages; une autre façon d'évaluer
Anne Gillain Mauffette
Sommaire :
Soutenir, documenter et évaluer la participation des enfants
Ce texte tente de résumer l’approche de Margaret Carr par rapport à l’évaluation dans Assessing in Early Childhood Settings, Learning Stories (2001).
Cette approche de l’évaluation, Les récits d’apprentissages (Learning Stories), a vu le jour en Nouvelle-Zélande (elle se pratiquait déjà à Reggio Emilia[1] lors de la conception d’un nouveau programme préscolaire (Te Wariki) basé sur le bien-être, l’appartenance, la communication, la contribution et l’exploration.
Les concepteurs se sont rendu compte que l’évaluation n’était pas cohérente avec le programme (enfant qui se développe à son rythme, etc.).
La justesse de l’évaluation est inversement reliée à la complexité de ce qui est évalué. Puisque l’éducation est un processus complexe, l’évaluation ne peut se limiter à une « mesure » ou alors elle ne mesure pas grand-chose.
Les concepteurs ont dû revoir les présupposés qu’on se fait à savoir que l’évaluation nous renseigne sur une liste prédéterminée de connaissances (de bas niveau intellectuel) et d’habiletés de l’enfant : c’est l’évaluation convergente.
L’alternative à cela : l’évaluation divergente qui met l’accent sur la compréhension de l’apprenant et qui est faite par l’enseignante et l’enfant. Et un programme où le jeu est valorisé pour étayer l’apprentissage.
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