Par Anne Gillain Mauffette, en collaboration
avec Ninon Denommée et Geneviève Ouellet
C’est
par l’observation attentive qu’on va pouvoir répondre à cette interrogation.
Mais
d’abord posons-nous la question : pourquoi voulons-nous orienter le jeu
dit « libre» de l’enfant qui est déjà déterminé par le matériel, l’espace, les
camarades et le temps disponible.
Nous
voulons sans doute que l’enfant développe certaines habiletés particulières
(nos intentions pédagogiques) à travers certains types de jeux. Mais y a-t-il
moyen que ces objectifs soient travaillés à d’autres moments, d’autres façons?
C’est
comme si on voulait que le jeu soit «productif» selon nos critères, mais c’est
le propre du jeu «libre» de correspondre à ce que l’enfant veut. La définition
même du jeu dit «libre» indique que l’enfant est maître de son jeu.
Parfois,
son jeu ne s’aligne pas avec nos attentes.
Sommes-nous
trop pressées qu’il passe à autre chose?
Avons-nous
un penchant pour certains jeux (de
groupe par exemple) et en déprécions-nous d’autres (le jeu individuel)? Comme si
on établissait une hiérarchie dans les jeux selon la classification de Parten
(jeu solitaire, associatif, coopératif).
L’enfant
a ses raisons pour choisir et être engagé dans tel ou tel jeu de façon répétée;
il a son agenda.
Pourquoi
tel enfant privilégie-t-il telle forme de jeu, pourquoi s’adonne-t-il à répéter
certains comportements?
Est-ce
que ce jeu le fait rire ou sourire, y est-il profondément ou superficiellement
engagé ?
À
quoi répond cette répétition? Qu’est-ce que l’enfant essaie d’y développer?
Sommes-nous
capables d’identifier la valeur de ce jeu, les éléments travaillés et leur
progression?
S’agit-il
d’un matériel dont il ne jouit pas à a maison ou de quelque chose de nouveau
pour lui? Les enfants ont besoin de temps pour apprivoiser un matériel.
Les
enfants ont tendance à répéter des jeux qui leur font plaisir ou qui répondent
à un besoin du moment.
Les
enfants dans un centre préscolaire après le 11 septembre aux États-Unis, ont
joué pendant plusieurs semaines à faire tomber des tours et secourir les
personnages. Ils avaient besoin d’extérioriser leurs émotions par rapport à cet
évènement extraordinaire et tragique et en même temps se rassuraient en portant
secours aux blessés.
De
la même façon au Québec* «lors de la chute du pont Concorde `Laval, les enfants
ont joué à construire des ponts et les faire tomber en enterrant des voitures.
Après une semaine, ce fut extraordinaire de voir comment, chaque jour, certains
enfants délaissaient ce jeu pour aller ailleurs. Le dernier enfant l’abandonnant
après presque deux mois».
Une
petite fille répète le même scénario : elle fait la maman qui s’en va,
l’enfant qui pleure et la maman qui revient, apprivoisant ainsi la séparation
et se rassurant du retour.
Des
enfants jouent au petit chien qu’ils disputent : les voilà en position de
force pour contrer leur impression de manquer de pouvoir.
Celle
qui ne joue qu’à la poupée… Y a-t-il un nouveau bébé dans la famille?
Le
jeu peut avoir un effet thérapeutique.
Les enfants explorent aussi certains concepts
de façon assidue pendant des temps plus ou moins longs pour en comprendre le
sens, le fonctionnement, les variations. Ils vont devenir des spécialistes de
l’empilement, de l’enveloppement, de la rotation, des trajectoires, etc.
Voir
l’article suivant sur la construction des schèmes : https://jeulibrequebec.blogspot.com/2024/11/les-enfants-en-action-la-theorie-des_10.html
Certains
enfants développent des intérêts forts pour certaines thématiques qu’ils vont
représenter de toutes sortes de façons. Zoé a été fascinée tout un temps par
les escargots : elle sait tout sur eux : qu’ils circulent en
produisant des bulles qui leurs forment un chemin. D’ailleurs elle a appelé un
toutou escargot qu’elle habille Tonne de Bulles. Elle en a fait des dessins qui
sont devenus de plus en plus réalistes, des escargots en terre glaise, en pâte
à modeler. Ce fut son sujet préféré, puis elle est passée à autre chose (les
mammouths laineux!).
Photos Anne Mauffette
Que
ce soit un intérêt pour les dinosaures ou autre chose, on va leur laisser
savoir qu’on accepte et qu’on s’intéresse à leurs fascinations et qu’on va les
soutenir dans leurs acquisitions de connaissances et d’habiletés par rapport à
celles-ci (apporter des livres, par exemple).
L’enfant qui dessine toujours la même chose
La
répétition est une façon de maîtriser quelque chose de plus en plus (les
musiciens l’ont bien compris). Les enfants vont avoir des phases où ils vont
représenter presque uniquement des fleurs ou des arbres, des châteaux, des
camions, des objets volant, etc. améliorant leurs capacités à les représenter.
Sarah
a tracé sa main pendant des semaines; nous avons gardé des traces et fait un
petit livre avec tous ses dessins pour lui montrer son évolution.
Photos Anne Mauffette
Les garçons et les blocs
L’exemple
le plus typique qui dérange souvent les enseignantes est un garçon ou un groupe
de garçons qui choisissent toujours de jouer avec les blocs.
S’agit-il
d’un nouveau matériel introduit dans la classe?
Et à quoi jouent-ils? Est-ce que leur jeu évolue? Font-ils des constructions de
plus en plus complexes ou peaufinent-ils leurs histoires et leur jeu symbolique
autour de leurs constructions?
On
pourrait amener des photos de différents édifices qu’on va coller; ou laisser disponibles dans le coin
blocs.
Parfois,
juste le fait de photographier une construction, va amener certains à
l’améliorer: « On
va en faire une plus grande».
On
peut aussi leur permettre de la photographier eux-mêmes. Ils voudront sans
doute ajouter des variations. À leurs réalisations.
Leur
proposer d’autres types de blocs : voir l’article : https://jeulibrequebec.blogspot.com/2021/08/varier-les-differents-types-de.html
On
peut par exemple ajouter des blocs de couleurs, des blocs aux couleurs
transparentes ou des personnages en tenant compte de leur intérêt. Les enfants
sont attirés par la nouveauté.
On
peut mêler les blocs de bois naturels avec les blocs de couleurs ce qui amènera
les enfants à faire des éléments décoratifs et souvent des effets de symétrie.
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Photo Anne Mauffette |
Ou
présenter des éléments inusités, recyclés (des CD par exemple, cônes, plaques de
plexiglas, de carton rigide ou de bois mince).
Ou
des éléments naturels : morceau de bois, roches, coquillages.
On peut rajouter de nouveaux véhicules (trains, animaux personnages).
Les enfants transfèrent souvent leurs nouvelles expériences en représentations avec différents matériaux.
Ici un projet sur les chevaux a stimulé les enfants à en créer avec des blocs:
On
peut aussi projeter leurs constructions sur un mur.
Leur
permettre de construire sur un rétroprojecteur ou une table lumineuse.
On
peut aussi leur proposer de dessiner leur construction s’ils le désirent (en
fournissant du matériel d’architecte : règles droites et courbes,
équerres, papier à carreau).
Si
ce qui nous dérange c’est qu’ils accaparent toujours cet espace, empêchant
d’autres enfants qui voudraient y aller, on peut peut-être considérer agrandir
l’espace dévolu à ce type d’activité ou si ce n’est pas possible, avoir une
discussion avec le groupe d’enfants pour trouver des solutions acceptables pour
tous.
Une petite histoire:
Une
enseignante** me raconte qu’un petit garçon nouvel arrivant, dont les parents
avaient peu de moyens, avait choisi de s’installer toujours au même endroit et
y empilait deux blocs de carton et détruisait sa construction d’un coup de
pied. Il en paraissait fort amusé. Puis progressivement il a ajouté un autre
bloc et puis encore un autre toujours avec l’objectif de détruire le tout avec
encore plus de plaisir. Cela a duré des semaines. Mais ensuite, il s’est mis à
faire des tours de plus en plus hautes et si des blocs tombaient, il n’était
plus content. Un jour, sa tour était tellement grande qu’il a dû monter sur une
chaise pour placer le dernier bloc…qui n’est pas tombé. Il était très fier et
signalait à tout le monde sa réalisation.
Il
faut se rappeler que tous les enfants passent à travers des étapes dans la
construction : vider les bacs, transporter les blocs, les aligner ou les
empiler, détruire, faire des ponts, des portes, des escaliers, s’exercer à la
symétrie, représenter, etc.
Ce petit garçon acquérait avec le temps de
l’expérience par rapport aux comportements des blocs, la force à exercer, la
direction du coup, leurs trajectoires quand ils tombaient, leur bruit. Et grâce
à l’observation et la patience de son enseignante qui l’a laissé vivre
pleinement son jeu, il a finalement progressé vers une étape plus exigeante qui
demandait un contrôle moteur plus précis et plus d’autorégulation.
L’enfant dont les constructions ne se complexifient pas.
Si
par contre un enfant semble pris dans un « pattern» répétitif, presque
obsessif, on va se demander ce que cache ce blocage. Est-il angoissé et la
répétition de quelque chose qu’il maîtrise, qu’il contrôle, le rassure
peut-être. Vit-il quelque chose de traumatisant? A-t-il peur de l’échec?
Peut-être qu’il n’est pas prêt à passer à autre chose… en ce moment.
On pourrait s’asseoir à côté d’un enfant et faire une construction juste un peu
différente à côté de lui. Les enfants s’épient et nous observent et empruntent
souvent des trucs aux uns ou aux autres. Les suggestions pour les groupes d’enfants
peuvent aussi s’appliquer à un seul. Ajouter du matériel attirant à côté de lui
(animaux, camions, personnages, blocs de couleur ou aux couleurs
transparentes), etc., comme ci-haut mentionné.
Le jeu symbolique
Les
enfants manquent souvent de connaissances pour enrichir leurs scénarios qui
restent parfois somme toute assez pauvres. La littérature enfantine est un bon moyen
pour augmenter ces connaissances de même que des sorties ou des visiteurs.
Des scénarios répétitifs
Si
un enfant ou un groupe de garçons répètent toujours le même scénario, dans le
coin blocs ou ailleurs, souvent inspiré des super-héros dans les émissions télévisées
ou jeux vidéo, on sait que c’est une façon de s’attribuer le pouvoir de ceux-ci.
Nous
pouvons tenter de les aider à enrichir celui-ci en posant par exemple des
questions par rapport aux rôles des différents personnages. On peut aussi amener
du nouveau matériel qui va attirer leur attention et les aider à transformer
leurs scénarios. On peut même, en dehors du jeu libre, en faire un projet
d’étude.
Voir l’article Pour ou contre les
super-héros : https://jeulibrequebec.blogspot.com/2023/04/oui-ou-non-aux-jeux-de-super-heros_5.html
On
peut aussi faire des photos de l’action, les imprimer et en faire un livre où
ils nous raconteront leur histoire que nous transcrirons.
Guillaume
(5 ans) joue presque exclusivement avec les Légos. Je lui suggère l’idée d’une
bande dessinée où figureraient ses personnages. Il est enchanté de l’idée. « Ça
se passe dans la mer », dit-il. Je lui propose un tissu bleu du bac de
déguisement. Il s’agit d’un planchiste tombé à l’eau, une pieuvre géante
approche. Puis un requin. Heureusement un super-héros vient le sauver! Il est
très fier de sa réalisation.
On peut aussi leur proposer une autre façon de
représenter ces personnages qui les fascinent (en pâte à modeler par exemple).

Guillaume
(4ans) veut encore une fois jouer à Star Wars. Je lui propose de représenter
les personnages de cette histoire en pâte à modeler. Il choisit Jabba de Hutt et
son bébé. « Penses-tu que je suis capable? », me demande-t-il.
« Certainement, on va regarder comment ils sont faits ». Je lui donne
une boule verte et il commence les bras du bébé. Je commente que quand on sait
faire des boules, les aplatir et faire des petits rouleaux (les colombins), on
peut faire n’importe quoi. Il fait ensuite la longue queue de Jabba. Nous
ajoutons les corps. Je lui propose ensuite de faire leur palais. Il prend les
blocs Kapla : « Je fais les murs ». Il commence un dialogue
entre l’enfant et Jabba : « Aujourd’hui, il va y a avoir une grande
fête avec les clônes.» Puis ensemble nous ferons le personnage de Hans
Solo : il me décrit les caractéristiques du personnage. Puis il devient
Luke et parle à Jabba (moi) : « Je n’ai pas peur de toi »
Nous voudrions que les enfants varient leurs contenus de jeu symbolique?
Selon
Smilansky, les enfants issus de milieux économiquement moins favorisés ont un
jeu plus limité et répétitif ; voir l’article : Favoriser le jeu sociodramatique de haut niveau :
https://jeulibrequebec.blogspot.com/search?q=Favoriser+le+jeu+sociodramatique
Parfois,
il s’agit de placer le coin des blocs près du coin maison pour transformer nos
constructeurs en clients du restaurant à côté, lors de « la pause».
Des
petites filles qui se déguisent en dame, prennent des sacs et se promènent sans
vraiment développer un scénario. On pourrait leur poser des questions: «où allez-vous
mesdames, au magasin, au restaurant, chez le médecin?» Ce qui va les amener à
élaborer une histoire. On pourrait alors transformer un coin de la classe en
épicerie ou en cabinet de médecins à côté du coin maison. Ou encore : «
Vous y allez comment? À pieds ou en
automobile? Ce qui les amènera à simuler un voyage en automobile en
utilisant du matériel de substitution.
Autre
exemple :
L’enfant solitaire
Une
enfant choisit toujours un ou des casse-tête ou des jeux de logiques
solitaires.
Cette
enfant a peut-être besoin d’une pause du groupe, cela la repose de pouvoir être
seule à se concentrer sur cette tâche. Il y a des enfants très sensibles au
bruit ou que toute l’agitation d’une classe sur stimulent et qui cherchent des
activités calmes. Ils profiteront alors des jeux libres pour s’éloigner un peu.
Est-ce
que l’enfant choisit toujours le même casse-tête? Si oui, est-ce pour le faire
de plus en plus vite et jouir de son succès? Choisit-elle toujours des casse-tête
de même difficulté ou passe-t-elle à des cas un peu plus difficiles?
Est-ce
qu’elle n’ose pas aller s’intégrer aux jeux des autres, par exemple dans le
coin poupée ou docteur? Jette-t-elle des coups d’œil vers un groupe en
particulier. Pourrait-on l’aider à faire le pas vers eux. « Je vois que tu as
envie de jouer avec x et y, veux-tu que nous y allions ensemble?».
Est-elle
ou est-il rejeté du groupe et se réfugie ainsi dans une activité non
compromettante.
Quand
l’enfant choisit toujours le même, jeu est-ce pour éviter des activités dans
lesquelles il se sent incompétent (le dessin, la peinture, par exemple). Y
a-t-il une peur sous-jacente?
Qu’est-ce
qui satisfait cet enfant dans cette activité ou s’agit-il d’un pis-aller?
Un
petit garçon joue toujours avec les camions et se contente de faire «broum,
broum», les faisant aller et venir, un comportement qui nous semble ne pas correspondre
pas au niveau de jeu habituellement attendu pour son âge.
On
peut peut-être ajouter des rampes près des camions pour l’inciter à diversifier
ses gestes et explorer les caractéristiques du mouvement autrement (vitesse,
distance parcourue).
Photos
Roseville
Ou
d’autres matériaux tout prés. Ajouter un bac à sable à côté, pour suggérer un
chantier.
On
pourrait aussi attacher des crayons feutres à l’arrière de camions sur une
grande feuille sur une table ou mettre
des camions à côté de petit bacs avec de la peinture sur une feuilles au sol ou
sur une table, qui suggère de faire des trajectoires de lignes parallèles, qui s’entrecoupent,
font des courbes. Cela pourra peut-être l’attirer et d’autres enfants se
joindront sans doute à lui.
Photos
Roseville
Ou
encore une combinaison des deux : rampe et peinture
Puis
d’afficher les résultats.
On
peut aussi s’interroger sur notre aménagement, sur le matériel qui cantonne ou
limite peut-être les enfants dans certains jeux (est-il assez varié, en nombre
suffisant, propose-t-on de la nouveauté,
etc.). Si, par exemples, le nombre de blocs est insuffisant pour un groupe
d’enfants, les enfants ne seront pas intéressés à bâtir à plusieurs et ne
pourront pas faire des constructions complexes.
Photos Beverly Hills
Les sujets abordés rejoignent-ils tout le monde?
On
a tendance, par exemple, dans le coin déguisement à avoir plus de variété pour
les filles que les garçons.
Les thèmes des casse-têtes s’adressent-ils à
la variété des intérêts des enfants?
Le
matériel est-il visible, attirant et accessible?

Parfois, introduire un nouveau matériel, comme un rétroprojecteur par exemple, va attirer des enfants vers autre choses, si on le juge nécessaire.
Ou amener du bois et
des outils pour faire de la menuiserie ou des objets à démonter ( petites autos brisées, téléphones, etc.).
On
peut aussi planifier d’autres occasions en dehors du temps de jeux libres où l’enfant pourra aborder les notions que nous voulons qu’il explore. À l’extérieur par exemple, dans des
ateliers, des activités en petits groupes ou en grand groupe.
En
fait, chaque situation est différente; il n’y a donc pas une recette qui
convienne à tout le monde. Il s’agit d’observer et d’essayer de comprendre ce
qui se passe, d’interpréter cette répétition non comme un manquement mais comme
le signe de quelque chose à découvrir. Les changements peuvent être très
subtils.
L’utilisation
de vidéos peut se révéler fort utile pour capter les nuances, les dires et
gestes de l’enfant ou des enfants. Installer une caméra dans le coin des blocs,
le coin maison, le coin des jeux de société vous en dira long sur les enfants
et leurs agissements.
Et
si, après nos observations et réflexions, on décide d’agir, il s’agit de
proposer et pas d’imposer ni d’interdire de façon directe ou indirecte (en
fermant un coin de jeu par exemple). Ni d’obliger une enfant à faire telle ou
telle chose. On va chercher à s’approcher de sa zone proximale de développement
et mettre à sa portée des alternatives. On pourrait offrir du matériel
supplémentaire, lui demander si on peut jouer à côté de lui ou avec lui, lui
demander s’il accepterait qu’un autre enfant vienne jouer près de lui ou avec
lui. On choisira évidemment quelqu’un avec lequel il a montré une certaine
affinité.
Mais
au départ, il faut avoir acquis la confiance de l’enfant, avoir créé un lien d’attachement
qui va faire que l’enfant n’entre pas en résistance par rapport à nous.
Il
faut aussi faire confiance au processus même du jeu et avoir confiance dans
l’enfant qui veut progresser, mais qui a besoin d’un peu plus de temps et sans
doute d’accompagnement.
Merci
à:* Danielle Jasmin pour cette histoire et à ** Ninon Denommée pour cette autre histoire