Par Anne Gillain Mauffette (suite)
Pour voir la première partie: https://jeulibrequebec.blogspot.com/2023/06/observer-les-enfants-au-quotidien-et_54.html
Pour voir l'article au complet :https://jeulibrequebec.blogspot.com/2023/06/observer-les-enfants-au-quotidien-et.html
Et qu’est-ce qu’on va observer dans le jeu?
Au départ les éducatrices ou enseignantes organisent l’environnement et planifient pour le jeu. Elles pensent à chaque aire dans leur local ou classe et identifient leurs intentions par rapport aux apprentissages possibles dans chaque aire (blocs, coin d’expression dramatique, expression artistique et graphique, livres, jeux de table, matériel de manipulation et objets mobiles, etc.). Ces apprentissages souhaités déterminent le matériel et le type de soutien nécessaire. Tout ceci sera constamment réévalué.
Dans le coin bloc par exemple, on peut prévoir que les enfants vont sans doute (Gronlund, 2014 dans 1) :
- identifier des formes, les comparer, se rendre compte que deux triangles peuvent faire un carré, deux carrés un rectangle etc.
- sérier et classer les blocs selon leurs formes et leur taille
- s’initier au concept de mesure ( blocs plus longs et plus courts) ainsi que la taille de leurs structures ou leurs routes
- compter et comprendre progressivement le concept de quantité
- découvrir la symétrie
- explorer les notions de gravité, poids, équilibre et momentum
- coopérer et communiquer les uns avec les autres en construisant ensemble
- développer leur créativité alors qu’ils représentent le monde
Il s’agit alors de vérifier ce que chaque enfant explore et démontre.
Ci-dessous, l’enfant a fait des constructions explorant en plus des concepts d’équilibre et de formes, les notions de symétrie et d’asymétrie ainsi que d’alternance (couleurs des fenêtres dans la deuxième construction).
Pour avoir une idée plus complète des apprentissages possibles à observer dans le jeu de construction voir : La construction et l’apprentissage : https://jeulibrequebec.blogspot.com/2019/04/la-construction-et-lapprentissage.html
Et la vidéo : Une histoire de coopération dans le coin blocs : https://jeulibrequebec.blogspot.com/2020/01/histoire-dune-collaboration-dans-le.html
Souvent dans leurs jeux les enfants développent toutes sortes de concepts et d’habiletés en même temps.
- Les concepts :
En observant, on va constater les concepts sur lesquels les enfants « travaillent».
Pour voir la liste des concepts qui peuvent être observés, consultez : https://jeulibrequebec.blogspot.com/p/concepts-que-lon-peut-aborder-dans-le.html
Exemples :
15 décembre. À la collation, alors que des enfants expriment ce qu’ils souhaitent pour Noël, N. (4ans) dit que son « souhait le plus cher est que les personnes les plus précieuses vivent à l’infini». Il spécifie que les personnes les plus précieuses sont la famille. (Concepts de finitude, de mort et d’éternité, importance de la famille, développement affectif).
Fin juin
G. (4 ans) trace des lignes «J’ai fait une grille», dit-il. Je lui précise qu’il a fait des lignes verticales parallèles, puis des lignes horizontales parallèles qui croisent les autres à angle droit.
Il reprendra ce schéma plusieurs fois. Comme je commente que les lignes sont plus nombreuses et plus rapprochées sur l’une de ses grilles, il répond : «C’est un moustiquaire».(Concepts et vocabulaire mathématiques).
- Les compétences et habiletés dans tous les domaines:
Exemple :
Sophie (5 ans) assise près des blocs, se met à jouer avec. Elle me dit : « Regarde j’ai fait un K» Quelle bonne idée de faire des lettres avec les blocs. Si tu veux bien je vais prendre une photo. Et la voilà qui en construit plein d’autres.
(Encore une fois je remarque que l’attention que l’on donne à leur créations les encourage à poursuivre leurs explorations).
Nous regardons comment nous pouvons réaliser des courbes pour faire un J par exemple en utilisant les plus petits blocs. Je commente : «en fait, on peut faire des lettres avec toutes sortes d’objets» et je m’éloigne pour m’occuper d’un autre enfant.
Elle revient dix minutes plus tard : «Regarde j’ai fait un S pour Sophie. Elle avait pris des boules d’ouate qu’elle avait trouvées près de la table à dessin/écriture. Elle s’attend à ce que je prenne une photo ce que je fais (connait le nom de certaines. lettres et les représente avec des matériaux originaux, autonomie).
Pour voir ce qu’on pourrait observer dans différentes activités, voir :
Ce qu’un enfant apprend en faisant de la peinture : https://jeulibrequebec.blogspot.com/2021/08/ce-quun-enfant-apprend-en-faisant-de-la.html et
Analyse d’une activité : le modelage : la pâte à modeler et le glaise : https://jeulibrequebec.blogspot.com/2021/08/analyse-des-activites-le-modelage-la.html
Le jeu de l’enfant a toujours une raison d’être, un but dans sa pensée ou ses sentiments. Le défi est d’en deviner le sens et ensuite d’agir en conséquence.
En pratique, comment on fait?
Les façons d’observer :
Les diverses techniques d’observations sont basées sur des valeurs différentes et ont des buts différents. Certaines conviennent davantage en milieu éducatif préscolaire.
- Prendre des notes express.
On va noter des moments qui nous touchent, significatifs, même magiques. Il s’agit de notes très brèves qui peuvent être prise sur un «post-it» ou dans un petit carnet et mis ensuite dans le dossier de l’élève. On note par exemple tout ce qui est une première pour l’enfant, un intérêt particulier ou une habileté, quelque chose d’inhabituel ou d’exceptionnel dans le jeu de l’enfant, quelque chose qui nous a surpris, égayé. Le but étant de tracer un portrait des intérêts de l’enfant et de son développement à partir de multiples bouts d’informations.
Une collègue avait choisi d'écrire le nom de l'enfant dans un cahier à spirale, gardé 4 pages pour chaque enfant, laisser le cahier dans un endroit central et y consigner quelques mots des observations signifiantes.
On pourra plus tard réfléchir et consigner le sens de ces observations.
Exemples:
S. (2ans) pleure, Z. lui apporte sa couverture :
(Elle démontre de l’empathie, identifie les besoins de l’autre, ses habitudes, ses moyens de consolation ainsi que les objets de l’autre et sait où les trouver).
G. se balance. Un coup de vent fait tourbillonner les feuilles. « On dirait des oiseaux», dit-il (motricité globale, comparaison, métaphore poétique).
Voyant les échasses (longues tiges en bois avec des bouts rouges), il dit : « on dirait des allumettes géantes (comparaison, métaphore, grandeur). Il tente de les enfourcher et réussit avec de l’aide (motricité globale, équilibre).
- Les narrations (observation naturaliste, descriptive, assez libre)
L’approche narrative va mieux refléter l’apprentissage que des indicateurs de performance.
Il s’agit de plus longs narratifs écrits, souvent accompagnés de photos, où on essaie de décrire une tranche de vie dans un langage accessible. On y note pendant (ou après) une observation de plusieurs minutes, des détails sur le langage utilisé par l’enfant, avec qui et avec quoi il ou elle jouait, etc.
On va tenter en fait, de rédiger un récit d’apprentissages («learning story»), élaboré à partir d’observations basées sur les intérêts de l’enfant, son niveau d’engagement, de communication, de persévérance, de responsabilisation. Cela est raconté comme une histoire, comme si l’observateur expliquait ce qu’il a vu. C’est parfois écrit à la première personne.
Souvent, en observant une seule activité (comme ici), on peut témoigner de plusieurs aspects du développement et des compétences en jeu.
Exemple :
PETITE HISTOIRE D’UNE CRÉATION*
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Elle décide de construire un château pour aller avec l’histoire.
Apprentissages notés après analyse:
Compétence 1
Motricité fine : elle sait découper
Elle réussit très bien l’assemblage des morceaux.
Elle est précise
Compétence 2
Zoé a une pensée indépendante
Elle est autonome
Évalue ses options et fait des choix
Éprouve de la satisfaction face à sa réalisation
Compétence 3
Sait demander de l’aide
Compétence 4
Décrit ce qu’elle fait
Démontre son vocabulaire (hennin)
Compétence 5
Fait preuve de créativité
Représente en dessin les demi-cercles qu’elle me demande de découper
A une image en tête (représentation mentale) de ce qu’elle veut faire mais que le témoin ne découvre qu’au fur et à mesure de l’émergence de la forme.
Démontre sa connaissance du costume au Moyen Âge (nous avons lus des livres sur le sujet mais elle a aussi lu des livres «de princesses»)
Choisit les formes qui conviennent pour sa construction
Choisit les matériaux qui conviennent à son projet selon certaines caractéristiques (papier brillant)
Symétrie de la construction
Zoé se montre industrieuse, on la voit très engagée. Dans tout ce processus elle a démontré son sens de l’organisation, sa capacité de se procurer les matériaux et outils dont elle a besoin, de décider d’un projet et le mener à bien.
Si cette méthode est un peu plus longue, elle a l’avantage d’établir un dialogue personnalisé entre l’éducatrice/enseignante et l’enfant et les familles. C’est d’autant plus précieux pour les enfants qui débutent en milieu préscolaire car cela les valorise, augmentant leur estime de soi.
On pourrait aussi, pour nous aider dans nos observations, planifier «des invitations» avec du nouveau matériel, par exemple, pour cibler nos observations sur cette situation précise et noter les initiatives des enfants et leurs interactions avec les objets et les autres, etc.
Exemple :
J’ai installé le rétroprojecteur. Il y a aussi des plateaux avec du matériel varié (« loose parts»). N. (4 ans) expérimente avec toute sortes d’objets sur le rétroprojecteur.
Il questionne à voix haute. «Qu’est-ce que ça va faire ça?» Il accumule les objets, préoccupé par l’effet, pas dans un but de représentation (observation, cause-effet).
Quel langage utiliser ?
Quand on fait des observations on utilise un langage descriptif (sans jugement ni interprétation au départ). Fawcett 2016 dans Ardelean .
Langage descriptif : Tu peux mettre les blocs sur la table
Jugement : Enfin! Place les blocs sur la table!
Interprétatif : Il a l’air fatigué et d’humeur maussade aujourd’hui, alors qu’il met les blocs sur la table.
Lorsqu’on écrit des observations, il y a des mots à éviter et d’autres à privilégier(Grondlund 2014 dans Ardelean1) :
Au lieu de :
L’enfant aime… L’enfant choisit souvent de…
Je l’ai vue faire… x nombre de fois
Je l’ai entendu dire : « J’aime ça …
Il ou elle a passé beaucoup de temps… Elle a passé dix minutes à…
Il semble que… Il ou elle a dit que…
On dirait que… Presque tous les jours il ou elle a…
Je trouve que… Une ou deux fois par semaine, il ou elle...
Il ou elle fait bien cela… Il ou elle fait… de telle ou telle façon
Elle n’est pas bonne dans… On a observé que chaque fois que…
C’est difficile pour lui ou elle de…
Les interprétations et les questionnements par rapport au pourquoi viendront après (« Je me demande, je pense, j’ai l’impression, est-ce parce que…»).
Exemple :
Chaque jour G. (4 ans) va jouer avec les instruments de musique. Ces trois derniers jours, c’est le tamboa (il range la mailloche à sa place, dans le petit trou prévu sur l’instrument) et la flûte avec lesquels il joue. Il démontre son intérêt pour les sons, la musique et son soin pour le matériel.
Bien sûr nos observations auront lieu dans différents contextes : dans le local, à la collation, dans les activités au gymnase, dehors, etc., et seront complétées, par les observations des parents et, en milieu scolaire, par les observations faites au service de garde ce qui parfois donne un tout autre portrait de l’enfant.
Évidemment, connaître le contexte familial des enfants est d’une aide précieuse pour mieux comprendre les enfants.
La documentation
L’ensemble de nos observations, de nos photos, vidéos et enregistrements ainsi que nos commentaires vont constituer une riche documentation qui témoigne à la fois de comment les enfants apprennent et ce qu’ils apprennent et de leur développement mais aussi de nos façons de travailler. Cette documentation va être partagée de différentes façons : internet, des panneaux/affiches, journal individualisé, de grands cahiers à anneaux avec photos et commentaires, diaporama, exposition, etc.
Vous trouverez des exemples de documentation dans: Documenter le jeu, à quoi ça sert? : https://jeulibrequebec.blogspot.com/p/documenter-le-jeu-quoi-nca-sert.html
Nos observations et notre documentation vont donner lieu à une analyse de ce qui est révélé à propos des idées des enfants (souvent inattendues), leurs points de vue, leurs préoccupations, leurs théories.
Elles serviront pour évaluer les enfants et nous donner des pistes pour décider comment bâtir sur les expériences antérieures des individus et du groupe.
Exemple : N.et G. jouent souvent en ce moment avec les blocs, les rampes et les petites autos et commentent leurs trajectoires.
En relisant «Physical Knowledge in Preschool Education», je pense à du matériel que je pourrais leur proposer. J’imagine qu’ils aimeraient une catapulte. J’ai justement des rouleaux en carton. Je vais ajouter une planche et des objets légers et mous (éponge, balle en papier ou mousse) qu’ils pourraient propulser sans danger. Cela leur ferait travailler la notion de levier.
Je pourrais rajouter des rondins et ils pourront explorer ce qu’on peut faire avec un planche et ceux-ci (déplacer des choses, se déplacer) ou d’autres actions que j’ignore.
Je pourrais aussi, profitant ce nouvel intérêt pour la construction, remplacer la balle de ping-pong du pendule par une balle de tennis et l’élastique par une corde et les inviter- si cela se présente, après qu’ils aient joué comme ils le veulent et selon leur intérêts- à utiliser le pendule pour faire tomber des constructions. Je crois qu’ils vont aimer viser sur les tours qu’ils auront construites (notion de trajectoire, anticipation, force, cause/ effet). C’est un peu comme le jeu de quille mais cette fois on n’a pas besoin de lancer la balle, on a qu’à la soulever puis la laisser aller.
Ou installer un pendule avec un cône au-dessus du bac à sable. Mettre du sable noir dans le cône pour bien voir les dessins et donc la trajectoire de celui-ci.
Nous sommes des chercheurs qui tentons d’investiguer les comportements des enfants en recueillant des faits, utilisant plusieurs méthodes d’observations au besoin et nous nous posons toutes sortes de questions, par rapport aux différents enfants, qui orientent nos observations et nos actions.
L’évaluation est liée à l’observation et vice versa : je vais évaluer ce que j’ai observé et je vais aussi observer ce que je veux évaluer de façon plus précise.
Évaluer les enfants dans le jeu
Évaluer les enfants juste pour les catégoriser, leur mettre une étiquette n’est pas approprié au préscolaire.
Nos observations et notre documentation au quotidien et dans le jeu, restent les meilleurs outils pour évaluer le bien-être, la croissance, le développement, l’engagement, les compétences, les habiletés, les apprentissages, les connaissances, les stratégies… des enfants.
L’évaluation c’est beaucoup plus que les notes ou cottes dans un bulletin (qu’il serait préférable d’éviter au préscolaire, mais parfois, on n’a pas le choix, la décision venant d’ailleurs).
Lors de rencontres avec des parents, l’évaluation est une sorte de condensé de toutes nos observations et documentation.
On pourra alors illustrer nos propos sur le développement physique, affectif social, moral, cognitif, les aptitudes et attitudes de leur enfant avec des exemples tirés de notre documentation (photos ou vidéos à l’appui, si possible). C’est en général très apprécié.
Exemple : «S. progresse bien en… L’autre jour elle a… En voici deux exemples…».
Pour mieux comprendre cette forme d’évaluation, voir l’article : Évaluer autrement :https://jeulibrequebec.blogspot.com/2021/01/la-documentation-et-les-recits.html
Certaines considérations :
- On se concentre plus sur ce que l’enfant sait faire que ce qu’il ne sait pas faire, privilégiant les observations positives
- S’assurer que les enfants savent ce que nous faisons et sont à l’aise avec cela (en général ils adorent qu’on rapporte leurs dires et qu’on montre ce qu’ils font, cela donne de l’importance et valide leurs apprentissages).
- On essaie de faire participer les enfants dans une co-évaluation de leurs apprentissages en passant avec eux à travers notre documentation.
- S’assurer que les parents sont au courant de notre démarche et y participent
- S’assurer que nos documents sont bien conservés
Conclusion
Ces deux garçons montrent leur intérêt pour les fossiles qu’ils sont en train d’examiner.
Nous privilégions les formes descriptives des agissements des enfants plutôt que les méthodes formatées.
Nous croyons que «l’un des principaux outils de l’enseignant est le travail quotidien d’observation et de documentation visuelle des processus à l’œuvre chez l’enfant. Ce travail nous permet de recueillir une grande quantité de matériel à analyser, interpréter, discuter 9 ».
«Les fragments que nous récoltons sont tellement précieux et le travail de réflexion de l’adulte si important que nous pouvons considérer le travail de documentation comme la source la plus extraordinaire de connaissance et d’évolution de notre profession 9».
L’observation/documentation va contribuer au développement personnel, professionnel de l’adulte et à son plaisir d’éduquer et d’enseigner 9.
Souvent ce que nous voyons à première vue, n’est que la pointe de l’iceberg. L’observateur attentif, du jeu des enfants, va se rendre compte de l’intensité de leur activité, de leur curiosité, leur sociabilité et leurs compétences, leurs motivations. Il va apprécier leurs théories sur le monde, leurs solutions aux problèmes, leur imagination, leur enthousiasme et leur élan de vivre.3
Il va aussi constater l’impact de ses décisions.
Références :
Ana Ardelean, Ana, Observing Play and Evaluating Learning : https://www.youtube.com/watch?v=m6D9NBEtx44
Drummond M. J. (1993) Assessing children’s learning. London, David Fulton.
Fawcett, M. Watson, D. (troisième édition), 2016. Learning through Child Observation,
Jessica Kingsley Publishers, London and Phildelphia.
Fleet A.; Patterson C. and Robertson J. (2017) Pedagogical Documentation in early years practice: seeing through multiple perspectives
Kashin, D. Observation in ECE: It’s only the beginning, Technology Rich Inquiry Based Research: https://tecribresearch.blog/2022/12/16/observation-in-early-childhood-education-it-is-only-the-beginning/
Lois S. Observing Young Children. A Froebelian approach, Froebel Trust: https://www.froebel.org.uk/uploads/documents/FT_Observing-young-children_Pamphlet_INTERACTIVE_REV-2.pdf
Neaum (2016) Observing and assessing children’s learning and development, Chapter 8, Sage Publications: https://study.sagepub.com/sites/default/files/Neaum%2C%20S.%20%282016%29%20Observing%20and%20Assessing%20Children%27s%20Learning%20and%20Development.%20London%2C%20Sage._.pdf
Peterson, G. Elam, E. (2020) Assessment in Early Childhood Education, College of the Canyons, California: https://childdevelopment.org/docs/default-source/pdfs/observation-and-assessment-english2-8-20.pdf?sfvrsn=1e9226c1_2
Vecchi, V. (2004) Les multiples racines de la connaissance dans Reggio Emilia, 40 ans de pédagogie alternative. Sur les pas de Loris Malaguzzi, Enfants d’Europe No. 6, février. Le Furet et Grandir à Bruxelles.
Notes :
Les codes de couleurs correspondant aux couleurs des différents domaines dans le programme cycle du préscolaire. Comme cela je peux voir si j’ai négligé un domaine et m’y attarder davantage.
* Cette histoire a déjà été publiée dans Le Préscolaire de l’AÉPQ.
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