par Anne Mauffette
«L’environnement est une source de développement pas juste un contexte » (Vygotsky)
«Toute personne offre un modèle, bon ou mauvais. L’enfant sera très influencé par les adultes autour de lui. Il se produit donc un apprentissage implicite par les neurones-miroirs 5, p. 21». «On peut se demander : «qu’est-ce que je veux transmettre à mes enfants ou à mes élèves ?» «Qu’est-ce que je fais chaque jour pour aider à apprendre cette valeur? 6, p 371». « L’affection, la tendresse se transmettent et s’apprennent, tout comme la violence 5, p 214».
- La communication non violente
«Si nous voulons que l’enfant soit empathique, aimant, non agressif et qu’il n’entretienne pas des rapports de force, il faudrait qu’en sa présence nous soyons empathiques, affectueux, non agressifs et que nous évitions de nourrir des rapports de domination 4, p 37». «Pratiquer la communication bienveillante ou non violente (COV) est une très grande aide. Celle-ci modifie en profondeur notre façon d’être et permet d’adopter une attitude empathique avec soi-même et avec les autres 4, p. 213».
- L'attitude et le rôle de l’enseignante
Le jeu de l’autobus (Photo Danielle Jasmin)
«C’est le professeur émerveillé qui suscite l’intérêt et l’étonnement de l’enfant 6, p.173».
«Pour que l’enfant aille bien, l’adulte doit « savoir créer une ambiance sans stress dans la classe, favorable au bien-être, à la coopération et donc à l’apprentissage
Catherine Gueguen 4 p. 214 et 219».
« Il est utile de comprendre autant le processus de développement de l’enfant en général que la singularité de l’enfant.» « Une autre clé de la réussite d’une intervention, outre notre bienveillance et notre remise en question continue, c’est l’observation! Observer l’effet de nos actes, de chacune des réactions, de chacun des effets positifs et négatifs 3, p. 76».
- La relation enseignant-enfant
«Créer des relations bienveillantes et chaleureuses… aide l’enfant à évoluer positivement, à augmenter son sentiment de bien-être, de confiance, à diminuer son anxiété et son agressivité». «Cela a aussi des effets bénéfiques sur les enseignants et crée une atmosphère de confiance et bien-être favorable à l’apprentissage 5, p.244».
- L’apport des neurosciences dans la formation des éducateurs
«Les neurosciences affectives aident à mieux connaître et comprendre l’enfant, à découvrir ses besoins fondamentaux (et) ce qui peut contribuer ou au contraire faire obstacle à son développement harmonieux 5, p.18».
Une meilleure connaissance des neurosciences devrait nous permettre « d’honorer de mieux en mieux la vie des enfants dans toutes ses étapes (Ansembourg) 5, p.16».
Suite : Le système de motivation-récompense
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