mercredi 18 mars 2020

Je glisse, tu glisses, nous glissons!

Par Chantal Larivière,
Accompagnatrice pédagogique à l’école élémentaire publique Ottawa Ouest au CEPEO et facilitatrice pour Child and Nature Alliance Canada, Forest School Canada

«L'enfant ne joue pas pour apprendre, mais apprend parce qu'il joue.»
Jean Epstein

Dès les premières neiges, les élèves n’ont qu’une chose en tête. Le désir de glisser! Je les comprends. Pour certains, ce sera une première expérience.

Aussitôt arrivés au parc, ils se dirigent vers la côte. Nos premières visites exigent que le cercle de la parole dure un peu plus longtemps. On élabore ensemble les règles de sécurité et de savoir vivre. Cette discussion est nécessaire afin de s’assurer du bon déroulement de l’activité.

Dès les premières sorties, nous avons pu observer les élèves en train de collaborer en négociant qui serait le premier à glisser et de communiquer en demandant de quitter la piste afin de glisser. On les a vus faire preuve d’autorégulation, anticipant le mouvement des traîneaux (p. ex., vitesse, orientation, trajectoire, distance) afin de prendre la bonne piste au bon moment.

Toutes ces observations sont souvent invisibles au regard d’un adulte, mais en écoutant, en questionnant et en observant les enfant nous réalisons rapidement tous les apprentissages qui ont eu lieu.

Des données démontrent que l’exposition répétée aux divers jeux non structurés à l’extérieur a un impact positif sur la dimension physique et motricité, dimension affective et émotionnelle, la dimension cognitive, la dimension langagière et la dimension sociale et morale chez l’enfant.



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