2e partie de 8
Par Anne Mauffette
L’enseignante socio-constructiviste reconnaît que les enfants n’accumulent pas simplement les idées vues comme correctes, du point de vue de l’adulte, mais construisent leurs connaissances par assimilation-accommodation ce qui les amène parfois à se faire de « fausses » idées. Elle reconnait l’importance d’accepter ces « fausses » idées mais trouve des moyens pour qu’ils les corrigent progressivement eux-mêmes.
« Moi je sais d’où vient le feu des volcans : il y a un dragon qui crache du feu dans le fond ».
Malgré les informations partagées, l’enfant a maintenu sa croyance.
L’enseignante reconnait que les enfants jusqu’à 7 ans sont au stade préopératoire et ont donc un raisonnement différent des enfants plus vieux. Elle respecte le phénomène de la pensée pré-opérationnelle : la non-conservation de la quantité, par exemple. Durant cette période, les enfants n’ont pas le sens de la réversibilité, ils manquent de cohérence et leurs capacités de coordonner des relations mentales sont limitées et instables. Elle sait que les enfants de cet âge ont besoin de manipuler du matériel concret pour développer des manipulations mentales (comparaisons, etc.).
Suite : Le rôle de l'enseignante
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire