par Anne Mauffette
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Les besoins réels de l’enfant
Besoin de temps
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Être vu, entendu, compris, soutenu, encouragé, accepté dans ses réactions
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Il faut « tenir compte de leurs véritables besoins : être protégé et jouer librement 6, p.73». « L’être humain a besoin d’être respecté, d’être libre quel que soit son âge 4, p.150 ». « Ne jamais l’humilier, le dévaloriser 4, p.44 ». « La fragilité de son cerveau […] rendent ses besoins de compréhension, de mise en confiance, d’attention et de tendresse encore plus indispensables 4, p.201 ». Il a besoin qu’on accepte qu’il s’exprime même si cela nous est parfois désagréable, car « exprimer ses émotions désagréables […] apaise en calmant l’amygdale cérébrale, centre de la peur qui provoque les sécrétions de molécules de stress 4, p. 205 ». « Il a besoin qu’on le comprenne avant qu’on intervienne 3, p. 176 ».
Le besoin d’attachement
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« Un attachement sécure active les réseaux cérébraux d’ocytocine et de la dopamine 5, p. 234 ». Le type d’attachement va déterminer la qualité des relations sociales de l’enfant au présent et dans l’avenir.
Le développement affectif
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L’enfant a « besoin de douceur, de tendresse, de fermeté, de cohérence, d’intégrité, de confiance. Ce sont les ingrédients de base pour que son cerveau se développe adéquatement, pour qu’une estime de soi s’installe et se solidifie, pour qu’il puisse développer des comportements qui lui permettront de devenir autonome et engagé 1, p.49 ». « Les neurosciences démontrent que le développement affectif est à la base de la disponibilité de l’enfant pour accomplir ses tâches scolaires et s’impliquer adéquatement dans le monde qui l’entoure 1, p.17 ».
Le besoin d’appartenance
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Le sentiment de sécurité
Les enfants font le tour de l’école pour se familiariser avec leur nouvel environnement ©Danielle Jasmin
Le besoin de bouger
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« On sous-estime la puissance et la nécessité du mouvement. Pour un petit plein d’énergie, la contrainte d’immobilité est une véritable épreuve. […] Rester longtemps immobile n’est pas possible sans stress 4, p.53 ». « Le geste calme tout autant qu’il symbolise l’affect 1 p. 169 ». « Le mouvement fait diminuer stress et anxiété en plus de développer des habiletés motrices 1 ». « Bouger fait partie de la vie et des apprentissages». « L’enfant qui n’a pas encore un accès sûr aux mots passe par l’expérimentation et le mouvement pour s’exprimer 2, p.207 ».
Besoin et droit de jouer !!!
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Le bien-être
De quoi dépend le bien-être de l’enfant?
« Quand les enseignants [ou d’autres adultes] sont empathiques et chaleureux, il se produit un cercle vertueux. L’enfant secrète de l’ocytocine qui déclenche la production successive de trois molécules : la dopamine, les endorphines et la sérotonine. Ces molécules produisent chez l’enfant ce dont l’enseignant [l’adulte] rêve : un enfant calme, motivé, heureux d’apprendre ».
« L’ocytocine [est] l’hormone de l’amitié, de la coopération. Elle procure du bien-être. Elle permet d’être empathique, car elle aide à percevoir les émotions, elle diminue le stress, l’anxiété. Elle rend confiant. La dopamine stimule la motivation, donne du plaisir, de l’allant, de la créativité. Les endorphines procurent une sensation de bien-être. La sérotonine stabilise l’humeur 4 p. 179 ». « L’ocytocine est l’hormone de l’amour et de la vie sociale, du lien, de l’affection et de la vie sociale 5, p. 216 ». « L’ocytocine rapproche les êtres, favorise l’empathie. Elle produit « un sentiment de confiance sans lequel l’amour ou l’amitié ne se développe pas ». « Cela est donc essentiel au niveau individuel, mais aussi pour construire une communauté, une société du savoir vivre ensemble… 5, p. 223 ».
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« Toute intervention harmonieuse, une ambiance chaleureuse, une conversation agréable, un plaisir partagé provoquent la sécrétion d’ocytocine… 5, p. 222 ». « La seule évocation des êtres que nous aimons libère de l’ocytocine. »« L’ocytocine diminue le stress », et est « un puissant anxiolytique 5, p.220 ».
« Les endorphines soulagent la douleur, diminuent l’anxiété, donnent du bien-être et accroissent l’attachement 5, p.245 ».
« La sérotonine est un neurotransmetteur capital pour notre humeur et l’intelligence sociale et émotionnelle. Elle est également impliquée […] dans le sommeil, les comportements alimentaires ». « Elle stabilise l’humeur et réduit l’agressivité. Son rôle est donc primordial dans la construction de bonnes relations ». « Un faible niveau est souvent associé à des comportements impulsifs. Ne pas savoir maîtriser ses pulsions peut compromettre nos relations aux autres par des accès d’angoisse ou de colère ou sautes d’humeur imprévisible ». « Le manque de sérotonine rend difficile l’exploration calme des sentiments négatifs 5, p.247 ».
« Le stress bloque la sécrétion de ces molécules [bienfaisantes] 5, p. 221 ».
Suite : Portrait des enfants de 4 et 5 ans : 5 aspects importants
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