Par Anne Mauffette
- pour la communauté éducative préscolaire Il s’agit d’adopter un autre paradigme. La documentation pédagogique demande de croire dans un curriculum émergeant. Nous ne nous concentrons pas sur les manques des enfants, leurs « déficits » ou leurs « problèmes » et sur les tests. Notre énergie n’est pas canalisée sur des disciplines même si on peut colliger de jolies choses sur le développement du langage, de la lecture-écriture ou des notions mathématiques chez les enfants. On voit plus large. On se centre sur leurs compétences et leurs forces.
- pour la société en général Il y a une vision un peu « disneyesque » des enfants dans notre culture. La documentation permet :
- de voir les enfants autrement en changeant cette mentalité,
- d’écouter vraiment leurs réflexions, leurs préoccupations,
- de les prendre au sérieux,
- de saluer leurs réalisations et leur intelligence,
- de cesser de les trouver « cute » pour se rendre compte qu’ils réfléchissent et sont d’habiles communicateurs. La documentation leur donne une voix forte et nous force à les considérer comme des personnes à part entière, des citoyens, ici et maintenant, de notre communauté. Nous sommes obligés de reconnaître qu’ils participent à forger notre culture.
Qu’est devenue « l’intégration des matières » ? C’est quelque chose qu’on faisait si bien à l’éducation préscolaire. La documentation nous y ramène. Elle nous incite à considérer les intérêts intellectuels, sociaux et affectifs des enfants plutôt que des notions académiques étroites.
Suite : Documenter, ça s’apprend
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